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Aidrian E. Calagan
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Age du joueur : 33
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MessageSujet: BUTTERFLY EFFECT • Regarde en moi. BUTTERFLY EFFECT • Regarde en moi. EmptyLun 27 Déc - 13:25



Aidrian Edgar Calagan
Feat. Jared Leto

Anniversaire ▬ 18 décembre 1986, il a 24 ans. Groupe ▬ DEVASTATEUR Travail ▬ Ancien Architecte Etat Civil ▬ Célibataire Habitudes ▬
Chaque matin, Aidrian prend son verre de café pur, sans cela il a énormément de mal à se réveiller. Il a tendance ébouriffer ses cheveux quand il est gêné ! Faire peur aux gens juste pour rire... Vider tous les pots de vanilles qui se trouvent dans un rayon de dix mètres... Il peut manger jusqu'à quatre kilos de viande par semaine ! Téléphoner à Bella aux moins trois fois par semaine. Lire des livres à longueur de temps, il ne s'arrête jamais il adore ça. Il en a toujours un dans son vieux sac à bandoulière. Comparer les jolies filles avec son frère juste pour passer le temps. Il lui arrive de fumer de temps en temps . Hurler sur son équipe de Base-Ball favorite...Enfin, sur la télé. Mettre ses cheveux en pique aux dessus de sa tête selon ses humeurs. Hurler pour un rien. Faire des danses ridicules dans sa douche . Diriger tout, s'il n'a pas le contrôle sur les choses et les évènements il est très...perturbé. Inventé de nouveau plan d'architecture en pleine nuit. Se balader torse nu huit fois sur dix parce que les tee-shirts " le démange". Il a tendance à souvent ce gratter l'entre jambe avec un manque de finesse absolue... Il adore les Chewing-gum et en mâches aux moins cinq par jour. Fait beaucoup de sport pour se défouler, les médecins affirment que cogner dans un sac le calmera et l'aidera à canaliser sa rage inexplicable.


Prologue

PSYCHOLOGIE ▬ Aidrian est un jeune homme actif et très...Vivant. Particulièrement farceur, il complote souvent avec son frère avec qui il a fait les 400 coups depuis toute son enfance, faisant hurler leur mère pour leurs plus grands plaisirs. Etant depuis toujours indiscipliné, il s'est retrouvé de nombreuses fois aux postes de polices pour outrage sur voix publique ou violence verbale, parfois il aura même saccagé des biens publiques en affirmant ne « pas avoir fait exprès ». Jeune homme lumineux au caractère jovial et particulièrement intelligent, il a tout de même sa grosse part d'ombre. En effet, ses crises de colère à lui et son frère auront souvent inquiété ses parents à bout de force. Ils sont passés par toutes les étapes, du psychologue aux spécialistes renommés pour comprendre ce comportement qui devenait de plus en plus insupportable. Il possède un fort caractère et n'hésiteras pas à vous rembarrer pour avoir le dernier mot s'il estime que vous avez tort et ce parfois, même s'il a faux. Il agit par pure fiertée disons... Il est plutôt orgueilleux. Contradictoire à lui-même, il pourrait parfois aller contre ses propres principes s'il n'a pas le choix ou si c'est dans son intérêt. Il est quelqu'un de généreux mais, uniquement envers ses proches. Il peut mettre beaucoup de temps avant d'accepter une autre personne, sûrement à cause de la méfiance qu'il a contre les individus en général. Il ne manquera pas de tact envers les autres cela uniquement grâce à l'éducation stricte et poussé de ses parents qui mettent un frein à ses folies, craignant d'avoir engendré un sociopathe. Outre son côté perturbateur et hyperactif, il se révèlera particulièrement sympathique si vous vous avérez être quelqu'un de bien à son sens. Mais il est particulièrement curieux. Si vous l'intriguez il viendra vers vous, surtout pour vous comprendre. Il dit aussi très souvent ce qu'il pense, si vous l'amusez ou l'indisposer. Il se montrera soit mauvais soit sympathique.
Aidrian à ce caractère légèrement marginal, ses pensées propres et parfois incomprises de ses proches qui se voient légèrement effrayé par autant de réflexion et de jugeote. On ne sait quelque cuit il a, car il a tout simplement refusé de faire les tests et refuse encore et encore trouvant cet acte trop "superficiel". Il dit très souvent : « Du moment que je vous ramène de bons résultats, à quoi bon savoir de quelles façons je m'y prends ? » Bon, on l'a soupçonné de tricher bien souvent pour obtenir des résultats aussi brillants sans montrer de véritables intérêts pour le milieu scolaire. Mais l'un de ses profs a vite compris qu'il n'avait pas besoin de tous ses artifices le jour ou d'un air nonchalant, il lui a récité l'alphabet grec en ce curent le nez. Ou que par pure déduction, il a récité des formules chimiques sans même avoir ouvert le bouquin tout en mâchant son chewing-gum. C'était Aid' tout craché ça, se permettre tout ce qui lui passe par la tête de façon si maligne et intelligente qu'on en oublierait presque qu'il a commis un acte digne d'une répression. Oh bien sûr, il avait fait largement pire. Voler les bien de son professeur de science juste pour rire et s'amuser à créer un mini explosif pour lui apporter une thèse tout autant impétueuse et enthousiasmante le lendemain par exemple ! Et dès le lendemain, laisser son pire ennemie se faire accuser à sa place en riant aux éclats. Ce jeune homme en aura toujours de belle pour vous surprendre ! Son côté immature et je-m'en-foutiste, souligné par son manque de classe qu'il exerce par pure mesquinerie n'empêchera pas beaucoup de filles de lui tourner autour. Sûrement ce truc de vilain garçon...
.

POINTS FORTS ▬ Aidrian étant dévastateur, il a une force surhumaine et un sens aiguë de la direction. Il fait donc un bon dirigeant et sait comment calmer les esprits troublés. Etant aussi un Architect, il connait les plans de la ville comme sa chemise et il sait aussi beaucoup de choses sur les plans techniques des bâtiments. Il peut donc s'en servir à son avantage contre les morts-vivants ou ces personnes étrange et furtive vêtue de cape noir... Il cri tellement fort que vous pouvez être sûr que si vous voulez faire un discours, il se fera un plaisir d'instaurer le silence.
POINTS FAIBLES ▬ Le petit soucis dans le fait d'être un dévastateur nouvellement déclaré ? C'est qu'on a aucun véritable contrôle. Aid' est un donc bien souvent un danger pour lui-même et pour les autres. En effet, n'ayant pas encore fait la part des choses, il aurait comme qui dirait " une double personnalité" très embarrassante...Où sauvagement appelé le syndrome du loup-garou. Lors de ses fameuses crise sévère de rage, il devient incontrôlable et pourrait démolir la statut de la liberté au bout d'une longue journée d'acharnement intensif, ce qui pour un humain est bien-sûr impossible à main nu ! Il faut donc beaucoup de patiente à son entourage pour calmer Aidrian et faire en sorte qu'il reconnaisse correctement tout ce qui l'entoure. Il est aussi un danger dans le fait qu'une morsure de zombie ferait de lui un ravageur.

APPARENCE ▬ Une peau à demi-mate accentué par un regard bleu océan profond à vous foudroyer sur place. Des cheveux bruns mi-longs, soit rejetés en bataille sur sa tête selon ses humeurs. Un corps athlétique ni trop volumineux ni trop maigre. Un sourire mi-angélique, mi-mesquin et un air malin à vous faire fondre. Bref, on pourrait vraiment penser qu'avec sa désinvolture et son assurance, un tel charisme se ferait ressentir dans sa personnalité. Hors, Aid' ne s'en rend absolument pas compte ! Pour lui, il a juste une tête qui revient bien aux gens et encore mieux aux filles. Mais pourquoi, ça, il n'en sait rien ! D'ailleurs, il ne se met pas toujours en valeur, il lui arrive de se vêtir tellement mal que sa mère l'empêche de sortir quand il vient lui rendre visite ! Il pourrait avoir autant de classe que l'allure d'un sdf ! Pour aller aux travaille, il fait l'effort de se vêtir plus "classe", une veste en simili cuir ou de costard avec un jean propre sans troue par exemple. Ajoutons à cela des converses noirs et sobre. Mais ne compté par sur le costume, la dernière fois qu'il en à porter un il s'est confondu à la carpette et à une jolie robe à fleurs d'une chambre d'hôtel après le mariage de ses parents à ses 22 ans, légèrement déchiré de partout... Niveaux coupe de cheveux, il a fait un peu de tout. Il est passé de brun coupé court, blond coupé court, blond avec des piques et brun corbeau jusqu'aux épaules. Il a même testé la crête... Ses derniers-temps c'est mi-long brun. Il arrive même à les rejetés en brosse longue avec peu de gel. Il n'a aucun marquage sur le corps, pas de piercing, pas de tatouages !
LES SIGNES INFIMES ▬
Aidrian a toujours eu des comportements particulièrement violent. Mise à part ses crises de colère répétitive et parfois plus qu'impulsive, le jeune homme a une santé plus que douteuse. En effet par exemple, par un jour radieux où il passait la tondeuse, celle-ci s'est mise à déraillé. Très contrarié depuis le départ, car il n'avait aucune envie d'effectuer cette tâche ménagère, il balança l'appareil qui se fracassa contre le cabanon. Choses déjà très anormal pour son gabarit. Suite à cela, il eut une violente crise, ses muscles se contractèrent et formèrent des crampes dans chaque partie de son corps. Les résultats de l'hôpital montré clairement qu'il n'avait aucuns soucis. Mis à part le rythme de son cœur qui était bien trop élevé, tout comme la température de son corps. Le plus étrange fut qu'il n'avait pourtant par les symptômes d'un patient fiévreux, il s'était même parfaitement calmé. Bon nombre de médecins affirmèrent qu'il avait sûrement le syndrome de ses sportifs dopé dont le rythme cardiaque c'était affaiblis à force de pratiquer les activités sportives. En effet, le cœur d’Aidrian battait légèrement moins vite que celui d'un être humain normal. Mais à chaque fois qu'on tentait de l'ausculter avec plus de précision ou de lui faire un scanner, il refusait catégoriquement en disant que depuis le temps qu'il était comme ça, s'il devait être mort se serait déjà fait. Suite à quoi, il devient impossible d'aborder le sujet avec lui. Le jeune homme a beaucoup de mal avec les situations qu'il ne comprend pas. La quantité de viande qu'il avale est aussi très surprenante, son corps ayant l'air d'en réclamer un peu plus que la normal, il ne peut s'en passer et en demande à chaque repas.



Histoire
Admirez cet enfant au regard jovial, du haut de ses quatre ans, qui regarde fièrement son père. Ce petit sourire arrogant qui signifie qu'il a encore gagné et eut le dessus sur les autres. Ses yeux malins et cette bouche qui se forme en un sourire mesquin. Oui, ce môme était un petit monstre. Un petit diablotin dont seule les cornes manquaient pour révéler son vrai visage d'angelot. Et son père s'en mordait la langue pour ne pas hurler de rire devant la tête de la directrice. Il détestait cette femme, alors comment en vouloir à ce gamin ? Aidrian avait clamé haut et fort qu'elle n'était « qu'une grosse dame pourrie qui pue du cul ». Genre de réflexion très grossière et enfantine certes mais, il avait l'âge pour ce genre de réflexions. Vous devez vous dire que le père devrait être furieux au lieu de ce tortiller sur sa chaise, signe qu'il avait hâte de partir s'engouffrer dans l'habitacle de sa voiture pour rire aux éclats. Mais comme précisé plus haut, il détestait cette femme qui lui avait un jour balancé sans scrupule qu'il était un mauvais père. Elle n'acceptait tout simplement pas que son fils soit plus intelligent que le siens ! Bref, son gamin s'en sortait encore une fois à merveille. Et il continua ainsi jusqu'à l'âge de sept ans, âge ou ses parents décidèrent de mettre un frein à ce comportement de plus en plus gênant. C'est sans compter sur l'arrivé d'un nouveau venu dans la famille. Un petit garçon que ses parents adoptèrent suite à la fausse couche tragique de la femme Calagan. Évènement qui toucha Aidrian plus qu'il ne voulait bien l'admettre. Il mit un temps avant d'accepter William, de le reconnaître comme un membre de la famille. Mais très vite, les deux garçons eurent conscience de leurs nombreux points communs. Ils devinrent inséparables. En comptant la meilleure amie d'Aidrian, Isabella. Petite fille faisant partie d'un cirque populaire qui voyageait très souvent. Les factures de téléphones étaient abominables avant que les abonnements ne prennent enfin leur place dans le monde de la télécommunication ! Aidrian étant très curieux, il n'avait pas de soucis à l'école, enfin avec les résultats. En ce qui concerne ses relations avec les enseignants, c'était catastrophique. Et surtout quand ce dernier prenait toute l'attention pour la ramener sur lui, même parfois sans vraiment le vouloir. Pour ses activités extrascolaires, ses parents le découvrir à l'âge de 14 ans goûtant une cigarette : « C'est pour affiner et développer... mon expérience de la vie ! Laissez-moi découvrir les bonnes comme les mauvaises, j'apprendrais de moi-même. » Avait-il fièrement affirmé. L'énorme claque maternelle qu'il se prit à ce moment-là lui fit tout drôle croyez-moi ! Entre temps il réussit à brûler une voiture, se faire emmener au poste de police une quinzaine de fois, insulter une vielle qui lui avait piqué sa place, frapper un fonctionnaire qui lui avait demandé ses papiers, briser la vitre d'un restaurant, euh... Et mieux vaut s'arrêter là. Vers 17 ans, l'intelligence de ce jeune homme fut vite remarquée, on voulut faire des tests sur lui mais, il refusa catégoriquement en affirmant que c'était stupide et puéril. Lui-même ne voulait pas savoir ! Et puis il avait la phobie des contrôles de ce genre, depuis tout petit déjà, lui et son frère allaient fréquemment dans ces centres psychiatriques pour étudier leurs comportements plus que mouvementés et violents. Ils étaient même diagnostiqués potentiellement dangereux pour plus tard, Aidrian fut même accusé d'influencer son frère qui ne pouvait pas génétiquement avoir le problème, car adopté pas la famille. A 19 ans, sa passion pour le dessin et les matières prenaient de l'ampleur, il décida de devenir dessinateur de bande-dessiné, un peu dans le genre trash. Mais il vira vite à l'envie de devenir architecte. Ce qu'il fit et avec brio ! A l'âge de 20 ans, il déménagea avec Isabella à Manhattan. Il commençait même après trois ans de carrière à se faire une petite place. Enfin, il était bien parti pour y arriver, avant que le fameux jour fastidieux n'arrive....


Test Rôle-Play

C'est un peu comme les calculs rénaux, mais en pire. Y a un truc qui le démange de l'intérieur et qui voudrait sortir de là à tout prix. Il sent ses bras s'allonger, ses muscles se contorsionner, ses membres se tordent dans tous les sens. Il ne peut plus hurler tellement la douleur et insupportable. Est-ce que c'est-ce putain de café qui lui fait cet effet ? L'effet « Coup de fouet » garantie était loin d'être comme il l'imaginait ! Un gémissement plaintif s'échappe de sa gorge tandis qu'il jurerait avoir entendue un craquement provenir de son abdomen. Il crache du sang et vomie sur le tapis, frappe le sol de ses points en implorant. Que ce putain de soit disant bon dieu lui foute la paix, merde ! « AIDRIAN ! ». Où il est déjà ? Il entend bien la voix d'Isabella à côté de lui, mais ses oreilles bourdonnent tandis qu'il lâche un nouveau cri de douleur. « A... Arrête ça ! ARRETE ! ». Il peut supplier, demander pardon pour des fautes qu'il aurait commises, la douleur, les craquements d'os, les crachas de sang ne cessent pas, du moins pas avant ce qui lui semble être une éternité. Avant qu'il ne tombe dans les ténèbres. Son réveil allez lui assurer une drôle de putain de mauvaise surprise.

****

« BOUGE ! ». Le moteur gronde et gerbe une nouvelle flopée d'essence par le pot d'échappement, ça braille dehors, tout le monde court et des tarés leurs grignotent la chaire. La sirène émet une plainte rythmée aux sons des cris et des crissements de freins. « On peut pas rester dans la bagnole, Will, on doit se tirer d'ici ! ». « ET TU CROIS QUE JE FAIS QUOI ! ». Qu'il braille en tournant la clef dans la serrure, le front en sueur et les mains moites. Aid' souffre le martyr, sa crise est tout de même passée et il préfère même pas se demander s'il a la même chose que ceux qui cognent contre leur voiture, les yeux vitreux et blanchis, de la bave plein la gueule et une évidente incapacité à s'exprimer autrement que par des « Aggeuuhhahahrrr ». « GAAHHH ! ». Il pète un câble, frappe contre sa vitre et imite les fous furieux. « Putain Aid' ! C'est pas le moment, merde ! ». Isabella assise à côté de lui se cramponne à son siège, tapant contre celui de William pour qu'il se dépêche. « DEMARRE CETTE CAISSE WILLIAM ! ». La jeune femme est à cran, à deux doigts de s'effondrer en larme. Non, elle peut pas pleurer ! Il tend une main réconfortante quand la voiture démarre enfin. Son frère n'hésite pas à foncer dans le tas de chaire à terre et dans ceux qui trainent des pieds. Il évite tant bien que mal les autres, ceux qui semblent normaux. Mais ils y passent tous et se font bouffer de partout. « On s'croirait dans ce film de demeuré ! ». Remarque inutile, il faut bien qu'il essai de penser à quelque chose. Hum, ouais, autre chose qu'un film de zombies. Les zombies ça existent pas ! Pourtant, la ville de Manhattan semble prise par une nouvelle folie qui en a drôlement l'apparence. Il quitte la cinquième avenue avant de plonger dans un chaos des plus total, barrières, militaires et hélicoptères, tout un bon gros bordel. « Les gens... ». Gros silence. « Je crois qu'on est dans la merde. ». Mais ça, ils l'avaient déjà remarqué.

****

Aidrian passe en revue le ciel étoilé, se demandant ce qu’il peut bien y avoir là-haut. Cela doit déjà être mille fois plus agréable que le trou où il se planque, perché sur le toit miteux d’un vieux bar du Bronx. Il lâche un soupire d’ennui, ne supportant pas de rester là à attendre, sans rien faire, tandis qu’Isabella prend des risques. Elle lui a ordonné de rester là, pour surveiller l’abri et qu’aucun Skin ne leurs piquent la place. Le brun se mord les lèvres, retenant un râle de douleur. Son estomac et tellement vide qu’il a l’impression d’avoir un trou noir derrière le nombril. Il se sent aspiré et éreinté, en manque cruel de nourritures. Surtout de viandes, il veut de la viande ! Sa meilleure amie lui a promis d’en trouver mais, si elle ne revenait pas il ne se le pardonnerait jamais. D’ailleurs, au point où il en est autant se tirer une balle, ce sera sans doute mieux que de se faire bouffer par l’une de ces fichues bestioles ! Tout en resserrant le bandage autour de sa main, le jeune homme passe une tête curieuse par-dessus le toit pour voir s’il reste des rodeurs. « Merde ! ». Deux, trois rôdeurs ?! Y a toute une marée de glandue des fesses là-dessous ! Le brun sort son portable de sa poche avec espoir, jurant à nouveau en constatant qu’il n’y a toujours pas de réseaux. Tel un lion en cage, il descend à l’étage du dessous pour faire un tour et s’occuper l’esprit. Mis à part des conserves de légumes, il n’y a plus de bidoches dans cette épave. Des cafards survivants courts joyeusement autour d’une vielle clenche rouillée avant de s’envoyer en l’air devant ses yeux. Ravissant … Il penche la tête comme un gosse curieux et regarde le spectacle des deux petits insectes dégelasses, chronométrant sur sa montre. Cinq secondes ! Nul. Il écrase les deux bestioles avec la clenche pour les punir d’avoir raccourci sa seule distraction du moment, grognant dans sa barbe de six jours. Six jours qu’ils étaient enfermés dans ce trou à rat ! SIX JOURS ! Le motel était pourtant beaucoup plus confortable mais, le manque de nourritures les avait poussées à partir. Soudain il a une illumination et va en direction de la caisse, jouant avec les boutons pour trouver le code, sans succès. Il peut tout simplement forcer boite en fer d’une poigne de main, puisque apparemment depuis le jours J- Soit un mois maintenant - , monsieur a une force d’Hulk. Mais ce serait mettre un terme à sa nouvelle distraction ! Compter les étoiles ? Déjà fait, il s’était vite lassé de faire des calculs mentaux. Compter le nombre de zombies ! … Non, ils sont trop moches pour lui. Beurk, et ils puent les saloperies ! Même du toit il sent les odeurs nauséabondes de leurs putréfactions. Alors il fait des pompes, encore et encore, jusqu’à ce que le manque d’alimentation le ramène à la réalité et lui rappelle qu’il ne peut presque plus tenir debout sans s’écrouler. Alors encore une fois, il s’allonge contre le sol froid et poussiéreux de la supérette, plus aucun bruit ne peut masquer le râles des morts, plus rien. Ne serait-ce que son propre gémissement de douleur, de tristesse et d’impatience. Est-ce qu’il parviendra à survivre ?


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Présence sur le forum ▬ Dès que je peux passer, soit chaque soir, chaque Weekend.
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Comment as-tu connu ce forum ? ▬ J'ai fait le forum ...
Code règlement ▬ J'ai fait ce code !
© Fiche de présentation codée par Fanchon, via SOS FORUM RPG


Dernière édition par Aidrian E. Calagan le Dim 15 Jan - 13:08, édité 27 fois
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MessageSujet: Re: BUTTERFLY EFFECT • Regarde en moi. BUTTERFLY EFFECT • Regarde en moi. EmptyJeu 24 Nov - 19:52

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