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Nous ne sommes pas seuls.

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Aidrian E. Calagan
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MessageSujet: Nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes pas seuls. EmptyJeu 24 Nov - 20:10


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Aidrian passe en revue le ciel étoilé, se demandant ce qu’il peut bien y avoir là-haut. Cela doit déjà être mille fois plus agréable que le trou où il se planque, perché sur le toit miteux d’un vieux bar du Bronx. Il lâche un soupire d’ennui, ne supportant pas de rester là à attendre, sans rien faire, tandis qu’Isabella prend des risques. Elle lui a ordonné de rester là, pour surveiller l’abri et qu’aucun Skin ne leurs piquent la place. Le brun se mord les lèvres, retenant un râle de douleur. Son estomac et tellement vide qu’il a l’impression d’avoir un trou noir derrière le nombril. Il se sent aspiré et éreinté, en manque cruel de nourritures. Surtout de viandes, il veut de la viande ! Sa meilleure amie lui a promis d’en trouver mais, si elle ne revenait pas il ne se le pardonnerait jamais. D’ailleurs, au point où il en est autant se tirer une balle, ce sera sans doute mieux que de se faire bouffer par l’une de ces fichues bestioles ! Tout en resserrant le bandage autour de sa main, le jeune homme passe une tête curieuse par-dessus le toit pour voir s’il reste des rodeurs. « Merde ! ». Deux, trois rôdeurs ?! Y a toute une marée de glandue des fesses là-dessous ! Le brun sort son portable de sa poche avec espoir, jurant à nouveau en constatant qu’il n’y a toujours pas de réseaux. Tel un lion en cage, il descend à l’étage du dessous pour faire un tour et s’occuper l’esprit. Mis à part des conserves de légumes, il n’y a plus de bidoches dans cette épave. Des cafards survivants courts joyeusement autour d’une vielle clenche rouillée avant de s’envoyer en l’air devant ses yeux. Ravissant … Il penche la tête comme un gosse curieux et regarde le spectacle des deux petits insectes dégelasses, chronométrant sur sa montre. Cinq secondes ! Nul. Il écrase les deux bestioles avec la clenche pour les punir d’avoir raccourci sa seule distraction du moment, grognant dans sa barbe de six jours. Six jours qu’ils étaient enfermés dans ce trou à rat ! SIX JOURS ! Le motel était pourtant beaucoup plus confortable mais, le manque de nourritures les avait poussées à partir. Soudain il a une illumination et va en direction de la caisse, jouant avec les boutons pour trouver le code, sans succès. Il peut tout simplement forcer boite en fer d’une poigne de main, puisque apparemment depuis le jours J- Soit un mois maintenant - , monsieur a une force d’Hulk. Mais ce serait mettre un terme à sa nouvelle distraction ! Compter les étoiles ? Déjà fait, il s’était vite lassé de faire des calculs mentaux. Compter le nombre de zombies ! … Non, ils sont trop moches pour lui. Beurk, et ils puent les saloperies ! Même du toit il sent les odeurs nauséabondes de leurs putréfactions. Alors il fait des pompes, encore et encore, jusqu’à ce que le manque d’alimentation le ramène à la réalité et lui rappelle qu’il ne peut presque plus tenir debout sans s’écrouler. Alors encore une fois, il s’allonge contre le sol froid et poussiéreux de la superette, plus aucun bruit ne peut masquer le râles des morts, plus rien. Ne serait-ce que son propre gémissement de douleur, de tristesse et d’impatience. Est-ce qu’il parviendra à survivre ? Fin des questions existentielles, un bruit l'alerte, comme un crochement de serrure un bruit métallique qui tombe. Bella est normalement plus discrète. Aid' s'alarme alors, songeant qu'elle doit être blessée. Il fonce d'abords, se souvenant que des cadavres ambulants tentent de forcer chaque jour les portes à la tombée de la nuit et fait demi-tours pour prendre sa batte de base-ball. « Isa ? ». Il chuchote en se faufilant entre les rayons, pointant sa batte en avant au cas-où un macchabé se jetterait sur lui pour tenter de le croquer. « Si c'est toi réponds ! ». Il grogne, détestant ce genre de situation qui lui fout une trouille pas possible. Il est presque arrivé à la porte d'entrée quand il trouve une vielle lampe torche. Ah, enfin une bonne nouvelle. Il prend le petit objet et le faisceau de lumière parcours les murs sales, jusqu'à s'arrêter sur un visage qu'il ne connait pas. Ca lui arrache d'abord un cri, parce qu’il ne connait pas cette face et que ça peut très bien être un mort-vivant nouvelle initié, ceux qui ont l'air comme neuf, mais qui cherche autant que les autres à vous bouffer. « Vous êtes qui vous ?! ». Sa batte tendue vers lui, l'œil menaçant, il est prêt à exploser le crâne de l'individu s'il ne répond pas directement par une phrase correcte. En attendant, ça lui dit pas où est Isabella.
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Ruben Stevenson
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MessageSujet: Re: Nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes pas seuls. EmptyJeu 22 Déc - 13:55

HRP : Yeah! c'est libre! je m'incruste avec mes gros sabots =)

Putain de ville. Qu'est-ce-qu'il est venu y foutre? Ruben ne cessait de se poser la question depuis qu'il y avait foutu les pieds. Il y a encore quelques semaines, il était en Pennsylvanie, dans les bois, dans un village paumé. Il avait du gibier, un toit sur la tête, une zone facilement "nettoyable" et de quoi bidouiller des pièges pour capturer les éventuels zomblards qui auraient osé se pointer sur son territoire. Mais voilà...quand on a plus qu'un frère comme membre de sa famille (pas le meilleur membre d'ailleurs) et qu'on vous a rabâché toute votre vie que les liens du sang sont les plus résistants et les plus sûrs, on hésite à lâcher le frangin. Anton avait tapé un stress pour aller jusqu'à Lancaster. Soit disant retrouver ses potes. En guise de potes, ils avaient dû rapidement se barrer devant la marée grouillante et puante de morts-vivants qui faisaient le pied de grue en périphérie de la ville en attendant un buffet garni. Ils avaient fait demi-tour, vrombissant sur leurs choppers. Et c'est là qu'Anton avait eu la pire idée de sa vie, et vue l'intelligence du bonhomme, cette dernière figurait largement en haut du palmarès.
New-York
Ruben avait protesté. C'était une trouvaille à la con. Comme si à NY y avait pas de zombies! c'était une putain de grande ville. Les amateurs de chair fraîche devaient s'y compter par dizaine de millions. Mais il y a des militaires là-bas, certainement un camp de réfugiés. Ruben s'était contenté de ricaner. L'armée? Mais la pauvre, elle est complètement dépassée. Suffit de voir la quantité de walkers croisés avec des impacts de balles en pleine poitrine ou ceux qui se traînent au sol parce qu'une rafale de fusil mitrailleur leur ont coupé les jambes. Ces crétins en kaki ont pigé trop tard que c'est la tête qu'il faut viser. Un zombie immobile est un zombie dont le cerveau est réduit en purée. Ruben avait vu une tête sans corps mais au crâne intact essayer de lui choper la cheville. Il a jamais été très doué pour apprendre à l'école, mais en pleine apocalypse, le redneck s'avèra un véritable surdoué. Finalement, il avait cédé devant l'insistance d'Anton et pour quel résultat! le voilà seul, comme d'habitude. Le frangin avait décidé de partir en reconnaissance à pieds (les choppers faisant trop de bruit pour se balader dans une ville aussi infestée que NY, ils les avaient laissé dans le sous-sol d'une boutique) Au bout d'une semaine à attendre, Ruben s'était barré. Il s'était contenté de laisser un message griffonné sur les murs de leur refuge provisoire : "On se retrouvera à Central Park, si t'es encore vivant." Il avait remballé ses affaires en prenant ce qui pourrait lui être utile sur place et il avait mis les voiles.

Et le voilà, en plein Bronx. Relativement habitué aux petites habitudes des gangs, il avait reconnu certains symboles tagués au fil des rues. Là, le quartier appartenant à des enfoirés de latinos. Un peu plus loin, c'étaient aux blacks. Hors de question d'aller se mêler avec des abrutis finis. Il n'avait pas vu les sigles familiers qu'il croisait à Lancaster quand il partait chasser dans les rues le gibier "humain". Nulle croix gammée, nul double S. Seul contre les clans de cons qu'il traquait auparavant, il valait mieux jouer profil bas.
Ruben économisait ses munitions et vu la quantité de zombies dans le coin, il avait relégué sa carabine dans son sac. C'est l'arbalète à la main qu'il suivait l'enfilade de petites ruelles étroites et putrides, les sens aux aguets, le pas sûr et silencieux. Parfois, sa route croisait celle d'un ou deux rôdeurs à qui il réglait proprement leur compte. La lumière du soleil déclinait. Il lui faudrait tôt ou tard (le plus tôt serait le mieux) trouver un refuge pour la nuit. Evitant les grandes rues où on pouvait aisément se promener à 10 de front, il opta pour les arrière-cours, sautant au-dessus des murs et des palissades. C'est ainsi qu'il atterrit dans un cul de sac. Il ne put s'empêcher de laisser s'échapper un juron. Le ciel était d'un noir d'encre et on entendait que le râle devenu habituel des zombies dans les rues. Tournant sur lui-même, il remarqua une porte masquée par plusieurs affiches collées les unes sur les autres. Pas de poignée. Juste une pauvre serrure. Fouillant sa poche de sa main libre, il en retira le petit set d'aiguilles donné par Anton et commença à s'énerver sur le pêne.


Allez, putain. Ouvres-toi, connard!

Ruben se maudissait intérieurement pour ne pas avoir accepter le pistolet qui allait avec. Maudite fierté mal placée...c'est toujours après coup qu'on se rend compte qu'il valait mieux passer deux secondes pour une tapette plutôt que de galérer pendant de longues minutes à glisser une à une les aiguilles, à trouver le pêne et à le redresser de façon suffisamment douce et ferme pour que...un déclic. Ruben ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. "Sésame, ouvres-toi."
Posant une main sur la porte, il la poussa doucement. Par bonheur, elle ne s'ouvrit pas en grinçant. C'est toujours le risque quand on crochète une porte. Ce foutu couinement d'outre-tombe, bien évidemment extrêmement sonore dans le silence de la nuit et qui a le don d'attirer les zombies aussi vite qu'un latino affamé devant un plat de tacos. Relevant aussitôt son arbalète chargée, l'index posé sur la détente, il entra dans...dans quoi d'ailleurs? Embrassant d'un regard la petite pièce où il était, il remarqua plusieurs fûts renversés, quelques bouteilles d'alcool (non, pas tout de suite, on nettoie d'abord, on picolera après) Visiblement un bar. Plutôt bien verni le péquenot. Personne ici. Pas de cadavre en "sommeil" dans les coins prêts à vous sauter dessus dès qu'on passerait devant. Pas de pieds crasseux traînant sur le sol. Il se dirigea vers la porte qui devait mener à la salle principale de l'endroit. Ses yeux habitués à l'obscurité distinguèrent sans peine la poignée. Il la tourna, la poussa, tenant toujours le vide en joue et lorsqu'elle s'ouvrit en grand, il se prit le faisceau aveuglant d'une lampe en pleine face.
Levant le bras pour protéger ses yeux, provisoirement aveuglé, son index se crispa, un carreau fila en sifflant se planter dans un mur. Il grogna.

Vous êtes qui, vous?!
Bordel de merde! Mais baisses moi ce truc ducon. Et éteins-le avant qu'on remarque la lumière depuis la rue.

La lumière aveuglante se baissa. Clignant des paupières, il attendit quelques secondes en silence que ses yeux s'accoutument de nouveau à la pénombre et sans piper mot, il alla chercher une chaise renversée pour récupérer son carreau fiché dans un coin du plafond. D'un bond souple, il sauta au sol avant d'enfin daigner accorder quelques secondes d'attention à l'inconnu qui l'attendait avec une batte.

Et puis, tu peux baisser ça aussi. Chuis pas infecté et je risque de te la mettre dans le fondement si tu t'avises de t'en servir sur moi. L'endroit est sûr? Il releva légèrement son arbalète, la pointe d'un carreau vers l'inconnu. Et toi, t'es sûr?
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Aidrian E. Calagan
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MessageSujet: Re: Nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes pas seuls. EmptyMar 17 Jan - 17:35

Le type en face de lui lève ses deux bouts de bidoches qui lui servent de bras pour lui tirer un bout de bois dans la face et, heureusement pour lui celui-ci n'atteint que le mur. Levant le bras par la suite pour se protéger de la lumière de sa lampe, lui à sa lampe d'une main, sa batte de l'autre. Ce mec n'est pas un mort mais, rien ne lui dit qu'il n'est pas en train d'en devenir un. Sous sa crasse, il ne peut pas le deviner. La sueur qui lui coule le long de la joue n'est peut-être qu'une sueur froide dut à une course et ça, il ne peut pas le deviner. « Bordel de merde! Mais baisses moi ce truc ducon. Et éteins-le avant qu'on remarque la lumière depuis la rue. ». Quand Aidrian tourne la tête, il remarque en effet que la porte et toujours ouverte et file la fermer en vérifiant que personne n'avait suivi l’autre Robin des bois. Le Bronx est l'un des lieux les plus dangereux de la ville. Les morts y sont plus rares, mais les skins n’hésiteront pas à leurs faires la peau. D'ailleurs, le brun ne met pas longtemps avant de resserrer sa poigne sur sa batte en fixant le type, penchant la tête sur le côté. Il l'observe reprendre sa flèche du mur, bondir de la chaise qu'il avait prise pour l'aider à l'atteindre et lui balancer un: « Et puis, tu peux baisser ça aussi. Chuis pas infecté et je risque de te la mettre dans le fondement si tu t'avises de t'en servir sur moi. L'endroit est sûr? » Ca, c'est la meilleur. Si Aidrian était dans son état normal, il ruinerait ce pauvre mec d'un coup de petit doigt. Son énergie étant totalement à sec pour le moment, il se contente de garder son arme de fortune en main, ne répondant pas. « Et toi, t'es sûr? » Et voilà que ce connard relève un carreau vers lui. Rien que ça, ça le fout en rogne et ses yeux brillent comme deux lanternes sans qu'il ne le réalise. Il soupire, passant sa batte sur son épaule. « T'as vu ma gueule ? Je suis là depuis trop longtemps. D'ailleurs, si tu pouvais me renseigner et me dire si t'as pas croisé une p'tite rouquine, j'sais pas ce qu'elle fout. ». Aidrian ne fait même pas mine de s'inquiéter de l'arbalète mortelle pointée sur lui et tourne les talons, attrapant derrière le comptoir une bouteille de Vodka. « T'en veux ? ». Il lui tend une bouteille neuve avant d'en prendre une autre. Dans ce nouveau monde, il est bien obligé de faire des manières et de refuser de partager. Si ce type ment et qu'il est infecté … Il est déjà dans une belle merde. Ils le sont tous. « Qui me dit que t'es pas un des enfoirés qui possède tous le quartier ? ». Il y va cash. Rien à foutre de froisser un inconnu. Ouais, y a encore de la vie. Bah ça lui fait une belle jambe. Bella n'est toujours pas revenue et il a un putain de mal de bide à en chialer. Il attrape la bouteille, avalant une gorgée qui lui brûle la langue. Il sourit en s'imaginant la vision que doit avoir l'autre type, un mec à l'air paumé, la moitié du crâne rasé, une mèche de l'autre. Un vrai punk qu'a l'air d'un pauvre camé. Pire encore, l'étincelle qui brille dans son regard, trahissant son angoisse n'a rien d'humaine. Malgré lui, il ne peut s'en empêcher. Et le gars doit sûrement le prendre pour un contaminé. « J'suis pas mâchouillé, stress pas mon gars. J'suis juste … Nan, rien. Même si j'ai la dale, j'mange pas la viande cru. Ca me donne la gerbe ! » Il masque tout sous des répliques acides et sarcastiques, reprenant une gorgée d'alcool. Puis il pose sa batte sur le comptoir, coinçant une main dans sa poche. « Tu viens d'où comme ça ? ». Autant papoter, il en marre de faire la conversation aux cafards. Aidrian passe un bras sur le comptoir, attrapant son paquet de chewing-gum. Les seuls qu’il a réussi à sauver dans la boite à gant de la voiture de William. William … Ses yeux s’assombrissent, la flamme disparait alors qu’il songe à son frère qu’il ne retrouve pas.
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Ruben Stevenson
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MessageSujet: Re: Nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes pas seuls. EmptyVen 3 Fév - 14:12

La batte face à lui se baisse et, lentement, Ruben baisse son arbalète mais garde l'index verrouillé sur la détente. On ne sait jamais...les zombies sont dangereux mais les pillards n'ont pas grand chose à leur envier. Que ça soit en intelligence, en férocité et en fourberie. Sans se préoccuper de lui, l'inconnu tourna les talons pour aller choper une bouteille de vodka. Il parlait, parlait, parlait, enchaînant questions et phrases. Ruben fronça les sourcils, plus dubitatif qu'autre chose. Il avait les yeux bien luisants ce punk...il est peut-être en train de devenir dingue? Passer trop de temps, seul, sans personne à qui parler ça plaît pas forcément à tout le monde. A moins que la fièvre ne soit en train de faire son apparition. Auquel cas, la contamination se révélera d'ici quelques heures. La prudence voudrait qu'il l'achève aussitôt, là, sur le parquet d'un carreau entre les deux yeux. Mais Ruben aussi a envie de dialoguer un peu avec un de ses semblables. Et puis, apparemment, l'autre n'est pas "senl" puisqu'il parle d'une rouquine. Ils viendraient peut-être d'un campement humain situé quelque part dans la ville. Ruben est un loup solitaire, mais être dans une meute, pour un temps ou pour toujours, est envisageable. Sans desceller les lèvres, il attrape l'alcool qu'on lui tend. Pourquoi se priver? Après tout, on vit dans une époque absolument merdique et un peu de réconfort et de chaleur, c'est parfois bien venu. Ca faisait combien de temps qu'il n'avait pas bu de picole? Des jours? Des semaines? Les magasins qu'il avait pu visiter avait été quasiment entièrement pillé, vidé. Il ne restait à peine que la bouffe pour animaux domestiques mais, un jour ou l'autre, fatalement, on y arriverait. Gardant son attention portée sur l'inconnu, Ruben se réjouit intérieurement de ne pas entendre de grandes phrases grandiloquent. Au moins, ils parlaient la même langue. Franc, direct et sans chichis. Ca l'aurait fait grandement chier de tomber sur un petit précieux complètement flippé ou un hystérique ou pire, un de ces petits rebelles autoproclamés roi de la survie. Finalement, il glissa son bras dans la bandoulière de son arbalète pour pouvoir déboucher sa bouteille. Si l'autre avait voulu le zigouiller, il l'aurait déjà fait ou aurait déjà sorti une arme autre que contondante. Portant le goulot à ses lèvres, il but une longue gorgée dont il sentit le passage brûlant jusqu'à l'entrée de son estomac avant de finalement reprendre la paroles.

Nan désolé, mec. J'ai croisé aucune gonzesse vivante dans les environs en venant ici. Et comme t'as pas l'entendre, chuis pas du coin et ne fait prtie d'aucune de ses bandes qui se prennent pour des chiens au point de pisser aux quatre coins d'un pâté de maison pour en faire leur territoire privé.

Ruben se hissa lestement sur le comptoir du bar où il posa ses fesses, le regard rivé sur le visage du punk. Il a vachement les yeux brillants celui-là. Un peu comme le frangin quand il était en état de manque et qu'il devait taper dans les anti-dépresseurs de la matronne apathique de la maison familiale.

Je viens de Lancaster. J'ai suivi la bonne idée de mon débile de frère qui pensait qu'ici ça serait tranquille. Quel con quand j'y repense. D'ailleurs, tu peux remarquer que je suis seul. J'espère que ce crétin a réussi à survivre. Il plissa les paupières sans quitter le punk du regard. T'as pas l'air super en forme, mec. Je suppose que si je te demande si ça va, tu vas me répondre que oui mais franchement, t'as pas la gueule du gars en pleine santé. T'as l'air d'un junkie en manque. Putain, pourvu que ça en soit pas un. Je déteste les drogués. Ils sont incapables de cogiter, ne pensent qu'à leur prochain shoot, réagissent au quart de tour. Une compagnie idéale en pleine invasion de zombie. Ruben prit une nouvelle gorgée sur sa bouteille.
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