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Charlie Keegan ~ V. For Virtuose.

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Charlie Keegan
Charlie Keegan
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MessageSujet: Charlie Keegan ~ V. For Virtuose. Charlie Keegan ~ V. For Virtuose.  EmptyMer 30 Nov - 18:43


Charlie Keegan (Lawson Fletcher)
Feat. Michal Huštaty

Anniversaire ▬ 25 février 1985 / 26 ans / Manhattan Groupe ▬ Civil mortel Etat Civil▬ Célibataire (for ever sans doute.)Travail ▬ Hacker, contrebande, falsification. Habitudes ▬ Chanter à tue-tête dans à peu près n'importe qu'elle situation de stress est l'une des pires, sans doute, car non seulement il est dérangeant, mais en plus il chante encore plus faux qu'une casserole. Chanter à sur lui un effet calmant. Il se ronge les ongles jusqu'au sang lorsqu'il est trop nerveux, aussi. Bricoler... car tout se bricole... Telle est sa théorie de l'évolution. Critiquer les choix des autres (il ne s'occupe pas vraiment des siens.) Il évite les miroirs à tous prix, détestant sa propre apparence. Attraper des mouches qu'il gardera en captivité pour son bon plaisir ridicule et les nommées, toutes autant qu'elles sont, Spécimen 1... 1,2... 23... Il ne raconte toutefois pas cette étrange passion pour les mouches... Inventer de nouveaux mots... et de nouvelles définitions à ceux qui existent déjà, par la même occasion. Il a la manie de frapper du pied tout ce qu'il y a dans son chemin lorsqu'il est contrarier... que ce soit humain ou non, d'ailleurs. Il joue la sourde oreille lorsque quelque chose ne lui plait pas. Et ne se montre pas très obéissant sur les conseils qu'on lui fait. Il déteste être mal propre malgré les temps difficiles et continue malgré tout de se brosser les dents, tant et aussi longtemps qu'il lui restera du dentifrice, du moins.


Prologue

PSYCHOLOGIE ▬ Charlie a toujours eut le sens du jeu, de la moquerie. Il n’est pas particulièrement discret, en fait, et se montre sur un angle tout ce qu’il y a de plus faux de sa personne. Monsieur V. (très connu sous le pseudonyme de Virtuose ou Monsieur V. dans le monde informatique) met donc un point d’honneur à passer pour ce qu’il n’est pas. S’il est un garçon brillant, son entourage ne s’en rend pas vraiment compte. Comédien dans l’âme, il joue généralement le rôle de l’imbécile heureux qui ne se préoccupe que de peu. Une parole un peu bête lancée en l’air sans but précis, une grimace, une réaction au-delà de l’acceptable, trop exagérée ou trop contenue. Ce n’est pas sa véritable nature. Ce n’est pas qu’il prend un malin plaisir à recevoir les regards agacés de ceux qui ne font rien de plus que le prendre pour le dernier des crétins, avec ses rires trop bruyants, ses expressions trop nombreuses. C’est un manipulateur né qui ne cherche qu’à confondre la vérité dans ces faussetés qu’il fait de lui-même. Lorsqu’on a le dos tourné, qu’on ne le voit pas, il récupère rapidement son air blasé de tout, ennuyé comme si rien ne pouvait l’intéresser. Il n’est pas enthousiasme de nature et subit la lassitude du quotidien. Le jeune homme semble incapable de percevoir ses propres capacités et se sous-estime continuellement, sans en dire un mot, toutefois. Il donne, au contraire, aux autres l’impression d’être un « monsieur-je-sais-tout ». Rêveur, son regard se perd dans le vague facilement. Si les paroles qu’il prononce sont vides de sens, il n’en pense généralement rien. Il a, de plus, l’étrange tendance à attirer les maladresses et les situations dangereuses sur sa personne. Une punition, pense-t-il, pour s'être joué des autres…S’il est manipulateur, c’est aussi un grand menteur qui n’en rate pas une pour dire autre chose que la vérité.

Pourtant, la raison à ce comportement est très simple… Il ne s’agit là que d’une protection envers lui-même. Effectivement, s’il passe pour l’idiot de service, on ne s’intéresse plus à ce qu’il fait et, de son côté, il parvient à faire ses besognes tranquille sans que l’on se questionne à son sujet. Hacker endurci par-dessus le marché, ayant dossier criminel sur ce point pour avoir tenté d’infiltrer, par le passé, des dossiers militaires pour le compte d’un type qu’il n’avait jamais vu et dont il se fichait éperdument mais qu’il lui avait gracieusement graissé la patte. Passer pour ce qu’il n’est pas, donc, lui permettait de cacher ce défaut qui le suivra sans doute à vie… Enfin, si ça peut lui être utile de nouveau… He oui! L’idiot heureux qu’il semble être ne l’est pas vraiment, finalement… Falsifications de documents, il est le « méchant » aux yeux de la société et du gouvernement qu’il passe son temps à contourner. Faux papiers, dans les temps actuels, plus personnes d’encore vivant peut témoigner de sa véritable identité… L’épidémie aura eut ça de positif qu’il souhaite pouvoir en profiter pour changer de vie. Connu actuellement son le prénom de Charlie, il ne prononce plus son originel. Fausse carte, faux permis, tout chez lui n’est que pur mensonge. S’il n’en est pas fier, il s’en contente. L’informatique étant son domaine de prédilection, il s’y passionne comme s’il avait pu en faire une carrière viable. C’est avec un sourire pendu aux lèvres qu’il s’agrippe inlassablement à son écran. Les moments les plus vrais de son existence sont sans doute ceux qu’il passe à glisser ses doigts sur un clavier, à fixer d’un regard obsessif l’écran devant lui, que ses yeux suivaient le charabia qui défilait devant lui alors que beaucoup n’y saisissaient pas la subtilité ou l’importance.

Il n’est donc franc avec personne : ni les autres ni lui-même. Mais l’apparence qu’il donne indique une innocence naïve qu’il n’a pas réellement et qui fait que les gens, malgré tout, gardent confiance en lui… Voyons, il ne pourrait pas trahir le secret, n’est-ce pas? Si on le corrompt un peu, il n’hésitera pas un seul instant… Ce qu’il sait, il le livre volontiers pour quelques sous… Du moins, avant, c’était pour ça, maintenant, c’est pour un abri, une arme quelconque, de la nourriture, de l’eau, bref, tout pour sa survie. Il n’éprouve aucune attache particulière pour qui que ce soit et il sera le premier à se débarrasser d’un faible pour sa propre survie en le poussant volontairement dans la mêlée pour mieux fuir. Les regrets, toutefois, l’assaillent continuellement pour ces gestes qu’il pose et qui ne font pas particulièrement reluire sa réputation. Il les tait bien, sachez-le… Malgré ce défaut, il se révèle être très téméraire, il se dit qu’entre mourir et vivre dans un monde où il n’y a plus rien à faire, autant crever. Il est beaucoup plus pessimiste naturellement que ce qu’il cherche à montrer. Il prendra donc beaucoup de risque…

La réalité le rattrapant toutefois plus rapidement qu’un cheval au galop, une étrange mélancolie s’empare de lui, parfois, au moment où il s’y attend le moins et ses remords refont surface jusqu’à détruire tout ce qu’il est, le transformant en ces faibles qu’il rejette tant. Faible et fragile émotionnellement, un choque trop dur ou le concernant de trop proche le secoue violemment intérieurement, même s’il n’en démontre rien… C’est loin des autres qu’il pleurera sa peine, en solitaire endurci qu’il est.

S’il n’est pas du genre à prouver de sentiments très honorables envers les autres, ça ne veut pas dire qu’il est forcément incapable de prendre de bons liens avec quelqu’un. S’il s’attendrit, s’il s’attache, il craint de s’éloigner et de perdre le peu qu’il aura gagné… Il n’en joue toutefois pas plus franc jeu, c’est quelque chose chez lui de trop encré qu’il faudrait défaire petit peu par petit peu pour trouver l’individu fatigué de la vie qu’il peut être réellement.

POINTS FORTS ▬ Ses connaissances informatiques dépassent largement la majorité banale de la population. Il s’est donné le titre de Hacker de profession et ne s’en blâme pas. Brillant sur ce point, il parvient facilement à briser les barrières défensives… du moins celles électroniques : système d’alarme, de caméras, de surveillance… En bref, c’est un crack. Il passerait sa vie devant un écran si ça ne tenait qu’à lui. Ingénieux de trouver des solutions, il se révèlera par moment être un fin stratège (ça ne lui arrive pas souvent…) et de se montrer inventeur dans ses pensées. Un système de protection contre ces… choses… pourquoi pas? Agile de ses mains, concevoir et confectionner ont été des choses de sont quotidien… donnez lui une radio défectueuse, du ruban à gommer et un tournevis et il en fait son affaire…

Par son côté très téméraire, il sera celui qui prendra les devants, le premier à parler, le premier à franchir une porte, le premier à se jeter dans la ligne de tire. Involontairement, il agit comme défenseur en prenant tout sur lui. Secrètement, il s’agit plutôt d’être suicidaire d’agir de la sorte, mais qui le dirait? Pas lui, en tout cas.

En bonne forme physique, il est considéré par la normalité comme quelqu’un de rapide à la course, qui ne s’essouffle qu’après un certain temps. Et c’est bien tant mieux pour lui (ça veut surtout dire qu’il vous plantera là dès qu’il en sentira le besoin…)

Il se montre, finalement, très débrouillard, même en cas de crise, et parvient continuellement à se sortir du pétrin. Cette débrouillardise et ingéniosité à trouver des solutions sont probablement ses meilleurs atouts de survie...

POINTS FAIBLES ▬ Son expression verbale étant plutôt vulgaire et familière, on ne le considère pas du tout comme étant un grand orateur. Mieux encore, il arrive régulièrement qu’on ne comprenne absolument pas ce qu’il raconte tant il emploi de termes aussi inventés qu’absurdes et qui, finalement, ne veulent probablement rien dire. de plus, sa parole va généralement bien plus vite que sa pensée.

S’il est très rapide, il n’est pas forcément très fort sur le reste au niveau sportif. Loin de là, il a pris pour habitude de voyager aussi léger que possible se fasse et ne porte aucun objet sur lui dépassant les trop lourds… couteau, poignard, manche à balai, peut-être une batte sur laquelle s’appuyer, c’est toujours utile, et tout ce qui pourrait lui servir finalement à bricoler, mais sans plus. Niveau armement, donc, il n’en est absolument pas préoccupé et se montre plutôt chochotte envers les armes à feu. Bref, sa meilleure arme restera toujours de prendre ses jambes à son coup.

Sans qu’il ne comprenne lui-même vraiment pourquoi (peut-être son odeur qu’il déteste répugnante et, du coup, il est parfumé, oui, oui, à la manière d’un mec aussi viril que possible… le croit-il…) il attire inévitablement les ennuis sur sa personne, dans le cas présent: les cadavres déambulant. Peut-être est-ce dû aussi au fait que tous ces petits objets pas trop lourds qu’il transporte avec lui ont tendance à cliqueter les uns contre les autres. En bref, il ne sait pas réellement se faire discret, même lorsqu’il le veut bien.

APPARENCE ▬ Chétif, il n’est pas la personne la plus costaud qui soit. Très endurant toutefois, il se révèle être un jeune homme à la santé solide. Pas très grand, sa petite taille lui donne l’avantage de parvenir à se faufiler n’importe où pratiquement sans trop de difficultés. S’il ne gagne pas facilement du poids, il en perd en un rien de temps, brulant aisément (trop) les calories qui trainent dans le coin. Ce qui n’est pas à son avantage depuis l’ « épidémie ». Effectivement, souffrir de ne plus pouvoir magasiner à son envie fait que non seulement il aura éventuellement l’air d’un pouilleux dans ses vêtements, mais qu’en plus, le fait de maigrir excessivement vite lui crée ce problème qu’il vient à en perdre ses jeans à tout bout de champ. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus drôle à perdre lorsqu’on fuit à en perdre haleine!

Sa chevelure est d’un châtain relativement foncé. Plutôt frisé, bien que pas trop, il les aime bien malgré la difficulté qu’il a toujours pu avoir à les traiter. Court, ils ne sont pas non plus dérangeant, la perfection, quoi. Sont visage n’est généralement jamais tout nu… un peu de poil ne fait de mal à personne… ça donne même un look plutôt agréable, à son avis. Son teint est d’une pâleur à faire peur. Il a toujours été ainsi. S’il est incapable de grossir, il est aussi incapable de prendre de la couleur sauf en brulant littéralement, peut-être, en devenant plus rouge qu’un homard dans l’eau bouillante. Dans ce visage aux expressions extérieures naïves et un peu bêtes, c’est un regard entre mélancolie, frustration, utopie et euphorie que l’on retrouve derrière une paire d’iris d’un vert-gris mélancolique. Physiquement, il est tout ce qu’il y a de plus banal, sans marque très distincte. Un type comme les autres que l’on jette dans l’horreur, en somme.

Sa démarche, son air, son expression, tout chez lui est menteur, autant sa personnalité que son physique. Il ment parfaitement bien. Il semble maladroit, bien que ce n’est pas le cas, donne l’impression d’être plus énergique qu’il ne l’est vraiment, plus enthousiasme que la vérité, il bouge sans sens comme s’il craignait de pourrir sur place. Il ne peut pas rester immobile plus de deux minutes, sauf en cas de nécessité absolue, bien sûr.

Il ne s'aime pas beaucoup physiquement parlant et se trouve particulièrement moche devant un miroir. Miroir qu'il évite habituellement de regarder pour cette raison, d'ailleurs. Ayant une faible estime de lui-même, ce n'est pas la chose la plus anormale qui soit.


Histoire
« Ne dis pas que tu m’as cru! » criait-elle sur un ton hautain et méprisant. Il n’insista pas davantage. Elle avait faussement promis de le sortir de là à la veille de ses huit ans. Il avait compté les mois, les semaines, les jours, les heures, chaque minute et chaque seconde avait compté comme une éternité. Et à son réveille, en ce mois glacial de Février, le téléphone avait sonné. La voix railleuse avait définitivement cassé les aspirations de l’enfant. Quelques mots avaient suffis. Un rire, pour en rajouter une couche, avait achevé de l’abimer.

L’orphelinat avait été sa seule demeure après qu’on lui arraché aux bras irresponsables de sa mère. Elle n’avait jamais levé la main sur lui, sachez bien. Mais les mots étaient parfois plus cruels que tout le reste. Si elle ne le touchait pas, elle ne le regardait pas non plus. Seul était le mot le plus juste pour définir son enfance. Ce n’était pas un enfer, c’était un confinement irréaliste. Il avait vécu ainsi jusqu’à ce que ces types de la protection de la jeunesse ne débarrassent le fardeau qu’il était pour la jeune mère. Jeune était le mot juste : sa mère l’avait eut à l’âge de seize ans et des brouettes pour un accident bête. C’était une dévergondée qui avait quitté sa famille à l’âge de quatorze ans… entre ses journées ivre morte ou gelée sur la drogue, il ne l’avait jamais connu autrement. L’orphelinat n’était pour lui guère mieux… On avait bien demandé si le père pouvait s’occuper de lui, mais il apparentait qu’il n’était pas franchement mieux placé qu’elle pour le faire. On l’avait donc confié là en espérant lui trouver rapidement famille d'accueille plus convenable. Cette réponse négative de sa mère l’avait laissé de glace. Elle ne voulait de lui comme personne. Confiné à cet endroit, il se jura de n’avoir à dépendre de personne, jamais. On l’envoya fièrement faire quelques études de bases nécessaire à sa vie d’adulte. Il se révéla comme un étudiant brillant, mais trop peu motivé et tout ce qu’il y avait de plus paresseux. Et très rapidement, il abandonna l’école pour ne plus y mettre les pieds. Il sombra très jeune dans le domaine de la fraude. À seize ans, il connaissait déjà l’informatique sur le bout de ses doigts. Lorsqu’on l’accosta pour lui proposer un petit boulot, plus ou moins rémunéré, en échange de quoi il devait s’employer à respecter un silence absolu sur toute leur activités, aussi illégales puissent-elles être, il ne pu qu’accepter, l’argent lui faisant à l’époque terriblement défaut, ne demeurant plus à l’orphelinat, mais dans un chambre miteuse d’un appartement infesté de rats. Il devint rapidement indispensable à ce groupe aussi criminel qu’idiot. C’était lui qui désactivait les systèmes de sécurité pour les vols… Lui qui leur fabriquait de faux passeports pour les douanes… lui qui leur réinventait une vie à laquelle ils n’avaient jamais aspirés… En bref, il les protégeait. Il leur servait sans vraiment s’en rendre compte de bouclier contre la Justice sociale.

La vie qu’il menait n’était ni agréable ni très glorieuse. Il se contentait de faire ce qu’on lui disait en espérant gagner un peu plus à chaque jour pour payer la camelote nécessaire à son «boulot » et survivre avec, de temps à autre, une pizza qui lui durerait plus de cinq jours dans un frigo défectueux qui ne fonctionnait qu’une fois sur deux. Mais il ne se plaignait pas. Se contentait d’un sourire net, bien que pas forcément honnête, et déclarait qu’au moins, il était plus libre que ces crétins derrières leur bureau, attendant nerveusement que leur patron leur déclare que leur job, c’est de la merde en conserve.

À vingt-quatre ans, il gâcha son existence. Un type inconnu qu’il n’avait même jamais vu l’avait engagé pour une besogne qu’il ne pouvait se charger lui-même… Il ne s’était pas vraiment questionné sur le fait qu’il s’agissait sans doute d’un terroriste incapable de faire les choses par lui-même. Il pirata une base militaire, littéralement. C’était sans doute son plus gros coup… son pire aussi. Il fit tomber les barrières défensives, offrant à son regard curieux les informations recherchées. Téléchargement, on efface les traces, les codes, en moins de deux minutes, il était sorti. Il ne s’était pas vraiment attendu à voir, quelques heures plus tard, le soir même, un groupe armé défoncer la porte de sa chambre misérable. Sans faire ni une ni deux, il était saisit, stock confisqué, bref, rien de bien réjouissant! Il fut enfermé pendant près d’une semaine durant laquelle il enchainait interrogatoire les un par-dessus les autres… On voulait savoir ce que lui-même ne savait pas. Malheureusement, même s’il aurait trahi, ça n’aurait servi à rien : il avait quotté tout ce qui le concernait dans un merveilleux dossier qui le suivrait à vie, un criminel. Non seulement pour son piratage, mais en plus pour toutes les fraudes qu’il avait faites depuis quelques années… En bref, il était dans la merde jusqu’au coup. Ce n’était pas sa fierté… Mais ça ne l’avait pas empêché de continuer son emploi partiel de hacker de profession… Il se faisait plus discret… Une chose était certaine, toutefois : le nom Virtuose était passé au moins une fois sur les écrans des utilisateurs comme le débile qui avait tenté un coup d’éclat contre l’état. Des conneries, les médias ne savaient pas ce qu’ils racontaient. Ils se fichaient bien de sa gueule, au fond… soit, dans ce cas. Maintenant? Il vit comme il peut sans demander son reste à qui que ce soit…


Test Rôle-Play
La carcasse de métal s’ébranla en grinçant de toute part, assourdissant momentanément ses passagers silencieux. Il se sentait pénétré par l’odeur nauséabonde que dégageait un homme près de lui, journal entre ses grosses pattes graisseuses. Il lu rapidement le peu de mots qu’il parvenait encore à discerner sur les pages grisâtres. Il détourna les yeux, respira à petits coups, craignant presque d’asphyxier. À sa gauche, un adolescent boutonneux puant le pot à plein nez, écouteurs grésillant enfoncés dans le fond des oreilles, à se défoncer les tympans. Il plissa du nez et fixa son attention sur la fenêtre, en face, d’où il suivait le paysage urbain défilé inlassablement, sans qu’il ne parvienne toutefois à bien le définir… À la manière d’une bande de film, il ne se souvenait que de l’image précédente jusqu’à ce qu’elle change pour autre chose. Rapidement, il reconnu le quartier après un détour ennuyant où les corps n’avaient de cesse de se serrer contre le sien, à son plus grand agacement. Quelques pâtés de maisons encore et… Il se retourna pour tirer vivement sur la corde de caoutchouc : vivement qu’il mette les pieds hors du monstre de métal. Les freins grincèrent, crissèrent, et l’autobus s’immobilisa enfin. Une bouffée d’air qu’il considéra comme fraiche le pénétra à l’ouverture imminente des portes : il s’y glissa volontiers pour se retrouver en moins de deux à l’extérieur, sur un trottoir bondé de monde à l’aspect peu sociable. Pire encore, il remarqua un détail choquant… Si bon nombre d’entre eux se comportait de manière vague, s’ils lui semblèrent tous un peu flou, il réalisa la pâleur des visages de certains. Derrière lui, on toussa, on s’excusa, on ne se sentait pas bien… Il détestait ce temps de l’année où tout le monde crève de froid et se mouche comme des morveux. L’hiver n’était absolument pas sa saison préférée. Encore moins parce qu’il avait passé tout le temps des fêtes en solitaire endurci, à contempler d’un air bête de vieux films en noir et blanc pour se divertir. Ce n’était pas comme s’il en avait éprouvé le moindre intérêt, mais il avait songé que se serait bien pour sa culture générale. Évidemment, il avait détesté.

Il s’avança donc sur les dalles dangereusement glissantes à pas rapides et atteignit bientôt son immeuble de vieux et d’alcooliques finis. Il grimpa rapidement les escaliers pour se rendre au quatrième, l’ascenseur étant trop lent et lui détestant s’attarder trop longtemps en bas. Il toucha rapidement la poignée, la testa pour constaté que ce n’était pas verrouillé… Son coloc devait être de retour plus tard… Son vol avait sans doute été devancé. Il eut une mine franchement agacée et se décida enfin à pousser la porte en lançant un cri de joie non contenue qui lui semblait encore plus faux que ce qu’il était déjà.

« Hoy, où ce que t’es? » beugla-t-il à travers tout l’appartement en claquant la porte à en arracher les pentures. Un juron bien placé lui répondit, ce qui le fit sourire intérieurement. C’était un plaisir, décidément, qu’il prenait de prendre les gens au dépourvu. Ce qu’il fabriquait? Il n’en doutait pas vraiment et s’attendait même, en vérité, à trouver une de ces nanas quelconques aux visages inconnus, gênées et pressées de partir. L’informaticien passa à sa chambre plus bordélique qu’une décharge publique pour y déposer délicatement son Précieux sac avant de refermer. Suite à quoi il se précipita à la cuisine où il ne trouva que le pauvre mec devant une poubelle empestant la vomissure d’une cuite de veille. L’autre le chassa d’un geste de la main en vain. Charlie ne bougeait pas d’un pouce. Il s’appuya contre l’embrasure de la porte, fit mine de s’inquiéter, mais garda les yeux rivés sur le frigo en espérant que l’autre malade n’ait pas touché à sa part de burger restant.

« Qué passa, amigo? » balança-t-il sur un ton qu’il voulait aussi soucieux que possible. L’autre secoua négativement la tête, se redressa, blême comme un mort, pour finalement se laisser tomber plus que s’assoir sur la chaise en face de lui. Finalement, Charlie bougea pour s’installer à l’autre bout. « Tu d’vais pas r’venir dans trois jours? » continua-t-il, sans se préoccuper davantage de l’état dans lequel il se trouvait. Il fit un nouveau geste odieux dans sa direction, signification que la conversation n’irait pas plus loin. Il se leva péniblement en déclarant qu’il allait se coucher et qu’il ne voulait rien entendre.

****

Les hoquets le réveillèrent plus que le reste. Les grognements n’aidaient sans doute pas. Il grommela quelque chose et remonta la couverture par-dessus sa tête en espérant parvenir à replonger dans le sommeil. C’était peine perdue. Il se leva, bougon, et s’apprêtait à ouvrir la porte de la chambre à la volée… Sa main demeura suspendue un court instant devant la poignée… Les gémissements s’étaient à présent mués en quelque chose d’inexplicable, qui lui faisait froid dans le dos. Il pesta et ouvrit enfin la porte en gueulant à travers l’appartement en espérant faire suffisamment peur à l’autre pour qu’il cesse enfin ce vacarme. La silhouette dans le salon fit aussitôt volte-face, se tordant étrangement, un regard révulsé… agressif. Il le questionna silencieusement. Le coloc hurla et se précipita en avant sans réfléchir, gueule ouverte dans ce cri pétrifiant. Par réflexe, le Hacker referma la porte. Trop lent, l’autre avait glissé son bras dans le mince espace. Le battant s’était violemment refermé dessus dans un craquement de protestation. Sa main cherche à l’agripper de toute évidence. Il pesta, l’engueula, ouvrit faiblement pour mieux claquer la porte contre le bras, juste au niveau du coude, qui se tordit dans une position impossible. Inutile, ça ne semblait pas l’arrêter, bien au contraire! Il recommença une nouvelle fois le manège et parvint cette fois à repousser le type pour s’enfermer à double tours. Il l’entendait se déchainer contre le vieux bois, inlassablement. Il se mordilla la lève inférieure en pensant que ça y était, on en voulait vraiment à sa peau. Il se précipita aussitôt à la fenêtre qu’il ouvra rapidement. Les sons extérieurs lui parvinrent aussi clairement que s’il y était déjà. Dans la ruelle, sous lui, il perçu les corps filer à vive allure en suppliant… quoi exactement? C’était juste dément… Juste dément.

***

Il n’entendait plus que son cœur battre à ses tempes, exploser dans son torse alors qu’il parcourait les rues à toute vitesse. Il voyait tout sans voir à la fois, comme un rêve irréel auquel il refusait de croire. Que la mort qui jouissait tout autour. Il déboucha dans un cul-de-sac qu’il connaissait bien, au bout duquel il trouva une vieille librairie… qui appartenait à son ex-coloc, d’ailleurs… En son absence, il avait été tenu d’y veiller et avait gardé un double des clés. L’avantage avec ce bâtiment était qu’il n’y avait personne dans les appartements du dessus et que, trop vieux, il ne possédait que la porte principale, cette de derrière ayant été condamnée depuis un moment déjà. Il s’y précipita donc, faisant fi de ce qui le poursuivait depuis près de quinze minutes maintenant. Il avait déjà sorti la clé lorsqu’il arriva à la porte et ne se fit pas prier pour l’ouvrir. Il la referma au moment où ils arrivaient sur lui, gueules béantes prêtes à mordre… Le délire? Il prit la peine de s’assurer de la solidité de son abri momentané… Avant de s’effondrer contre une table. Un délire inconcevable… Bonne année. Que vos résolutions les sauves…

***

L’estomac gargouillait plus bruyamment encore que ce tas de cadavre ambulants. Il lui fallait trouver mieux que cette librairie qu’il avait squattée depuis le début. Les cadavres avaient déjà réussi à faire deux percé au cours des trois derniers jours. Ce n’était plus sécuritaire. Il était temps de plier bagages. Il rassembla le peu de provisions qui lui restait, un bouquin de Dumas qu’il finirait en chemin sans doute, les quelques armes qu’il s’était fabriqué pendant ce temps et glissa ses pieds dans ses chaussures… Il ne songea même pas qu’il aurait eut l’air bête s’il avait fallu qu’il se mette à courir dans la rue sans chaussure à son pied… Sac en bandoulière, il s’assura qu’il n’y avait aucun de ces monstres dans son champ de vision, même s’il savait qu’ils n’étaient jamais bien loin… Il avait sérieusement besoin de se changer de vêtements, en plus… ça devenait de moins en moins supportable, cette saleté…


Et vous ?

Pseudonyme ou prénom du joueur ▬ Comme vous voulez... x) Milou pour les intimes.
Présence sur le forum ▬ autant que possible en session de cours.
Commentaire ▬ Muy bien.
Comment as-tu connu ce forum ? ▬ Je ne sais plus....
Code règlement ▬ Prenez garde, ils sont partout. Ils sont affamés et près à vous dévorez! Courez, le plus vite possible et ne vous retournez sous aucun prétexte. Survivrez- vous?
© Fiche de présentation codée par Fanchon, via SOS FORUM RPG


Dernière édition par Charlie Keegan le Jeu 1 Déc - 20:40, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Charlie Keegan ~ V. For Virtuose. Charlie Keegan ~ V. For Virtuose.  EmptyMer 30 Nov - 19:30

Bienvenue officiellement sur AOM ! Je sens qu'il va me plaire le p'tit bonhomme ! =D Bonne chance pour ta fiche déjà bien démarrée !
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Edward J. Wood
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MessageSujet: Re: Charlie Keegan ~ V. For Virtuose. Charlie Keegan ~ V. For Virtuose.  EmptyMer 30 Nov - 21:39

Welcome chez les citronné du bulbe !!!!

J'adore ce p'tit bout aussi...il me rappel mon petit prince *w*
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MessageSujet: Re: Charlie Keegan ~ V. For Virtuose. Charlie Keegan ~ V. For Virtuose.  EmptyJeu 1 Déc - 18:06

Voilà, voilà, j'ai tenu à résumer aussi légèrement que possible les détails de son histoire en me basant plus sur les principales qui on pu l'affecter... Le reste, surprise mes amis... x')

Il reste probablement des fautes en bon nombre, je réviserai probablement ce soir ce point, mais en attendant, je peux dire que c'est fini...
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MessageSujet: Re: Charlie Keegan ~ V. For Virtuose. Charlie Keegan ~ V. For Virtuose.  EmptyJeu 1 Déc - 19:40


“ BIENVENUE SUR AOM„

Je t’accompagne à présent pour la modération de ta fiche .

Tout me semble correcte ! Très bon perso', texte sympa et jolie plume ! Je valide donc ! : Bon jeu à toi !



“ VOICI L’ANTIVIRUS !„
Nous avons l'honneur de te dire que tu es validé(e) ! Prends tes armes et charges ton flingue ! Ça va swinguer dans la baraque ! N'hésites pas à venir poser des questions si besoin aux administrateurs et modérateurs. Vises le crâne, surtout ne te fais jamais mordre et, si tu es perdu(e) sur tes origines, n'oublies pas de lire la fiche des espèces ! Il est temps d'aller faire tes fiches de liens et de Rp. Pour toutes annonces du forum, absences des membres et questions, c'estici! Veille au respect du règlement ! Bon jeu sur Army of me !


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