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La danse des morts [Aidrian]

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Charlie Keegan
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MessageSujet: La danse des morts [Aidrian] La danse des morts [Aidrian] EmptyDim 4 Déc - 17:40

Le silence l’oppressait. Il aurait préféré que la nuit s’éternise encore un peu. Tout son être se glissa dans un décor morbide qu’il considérait comme une part de lui-même, une part de l’humanité, des restants de cette dernière, comme une punition des dieux face à leur stupidité. Il n’y avait pas âme qui vive à travers les rues qu’il parcourait. Ce qu’il considéra étrange… Pas un mouvement, pas un souffle, pas un grognement bestial pour le forcer à filer comme une balle. Ou plutôt comme un lapin devant le loup. Il fut ravi de constater que son trajet ne se ferait pas aussi difficilement qu’il l’avait d’abord cru. Jusqu’à ce que, du moins, ses espérances dépérirent d’un seul coup…

Un hurlement strident, en écho, se répercutant contre les murs jusqu’à l’atteindre lui, ne l’empêchant pas de sursauter. Il tourna instinctivement son regard dans tous les sens jusqu’à voir les ombres s’étirer : le jour pointait ses chauds rayons rassurants… Mais il n’était plus seul. Il entendit le sol trembler sous leur pas. Une silhouette apparue dans la ruelle en face de lui : elle le supplia de lui venir en aide, sans vraiment s’imaginer qu’il n’appartenait encore au vivant. Il ut simplement incapable de réagir lorsqu’il perçu les mouvements derrière la gamine n’ayant pas encore atteint l’âge adulte. Il lui lança un « Cours plus vite! » distinctif en se disant qu’il n’était pas trop loin de la librairie, que si besoin, il pourrait y retourné, qu’elle pourrait tenir encore une attaque au moins. Ça, c’était si la fille parvenait à l’atteindre et qu’elle ne le ralentissait pas trop. Il ne fallait tout de même pas s’imaginer qu’il allait risquer sa vie pour sa bêtise d’avoir rameuté tout les cadavres du coin! Lorsqu’elle l’atteignit en espérant de toute évidence pouvoir se servir de lui comme d’un support, d’une protection quelconque, il pivota vers la droite et sprinta rapidement. Elle pesta contre lui, lui demanda de l’attendre… Il lui gueula qu’elle n’avait qu’à le suivre. Mais… un faux coup… qui lui donna l’impression de s’être jeté dans un piège. Drôle d’impression… depuis quand ces bêtes inhumaines pensaient-elles seulement à faire des pièges à tendre à leurs proies… Ridicule. Il s’illusionnait dans l’utopie. L’un d’entre eux sortie d’il ne savait où exactement bondit, par leur gauche. Il fut plus rapide. Il sauta sur elle. Charlie grinça des dents et, contre toute attente, se retourna alors qu’il voyait la bête la mordre à plusieurs reprises, affamée insatiable qu’elle pouvait être. Et puisqu’ils étaient proches de lui, se fut une giclée vermeille qui l’atteignit à la joue d’abord, tâchant ensuite ses vêtements. Comme attaqué au vif, il se retourna pour reprendre sa course de plus belle. Il ne pu s’empêcher de les entendre dans son dos. Vache! Elle crevait et maintenant c’était contre lui qu’ils en avaient! Conspiration! Ah! Elle le méritait! Il ne pu se retenir de jurer à tout va, à tue-tête pour que le monde entier l’entende. C’était peut-être le seul moyen qu’il avait de cracher sa haine sur ces infectes bêtes immorales. À sa gauche, il perçu une ouverture, une ruelle au bout de laquelle il espérait ne croiser rien d’autre. Plus rapidement qu’eux, il avait une chance d’y arriver. Au bout, la clôture qu’il franchirait parviendrait à les ralentir un temps soit peu, connaissant ce lieu par cœur pour avoir été la ruelle qu’il avait côtoyé un bon bout de temps il a… un mois… un seul et unique petit mois… La porte en grillage métallique n’était jamais verrouillée, mais c’était déjà ça. Il fallait tout de même penser à actionner le levier de la poignée pour l’ouvrir… Et ceux-là… enfin. Il traversa la porte de grillage qu’il referma aussitôt. Les dévoreurs de chair ne l’avaient pas encore atteint qu’il détala aussi rapidement que son corps le lui permettant, sentant que, mine de rien, courir stressé et courir normalement, ça fait une différence. Il sentait son cœur vouloir exploser et ses poumons brulants. Mais plus que tout, ses oreilles perturbées à écouter le son des morts. Il porta ses mains à sa tête, contre ses oreilles, de manière à bloquer un peu le son extérieur et n’entendre plus que son propre souffle étouffé et sa propre voix lorsqu’il gueula à tue-tête plus qu’il ne chanta pour effacer la terreur momentanée qui lui nouait l’estomac. Très sérieusement, il commençait à douter de ses capacités à sortir de cette merde-ci…

« In the vaaaaalley of THEEE… Damned! » C’était même plutôt un hurlement pour enterrer toutes émotions, tout son qui ne venait pas de lui et qui faisait trembler son corps tout entier la nuit. « Daaay breaksss with GOOOOLden STraaand! » Il ne sentait déjà plus ses jambes qui le portait autant que possible se fasse à travers la ville qu’il quitterait bientôt pour trouver ce qu’on appelle encore Central Park, the Damn Park, l’Enfer sur terre pour lui. « IIIN the SHADOWW… Faaaaces appeaaar! » Il butta, failli perdre l’équilibre, se rattrapa de juste, incapable toutefois d’accélérer le pas, il ne faisait que ralentir au fur et à mesure. Le terrain vert apparu toutefois bien rapidement à ses yeux. Il tourna momentanément la tête derrière lui pour constater que s’il était parvenu à ralentir le premier groupe, d’autres s’étaient joins au lot… « Nom d’un crottin de porc! » lança-t-il plus pour lui qu’autre chose, au cours d’insulte à gueuler.

Qu’elle folie était-ce de seulement croire qu’il verrait un lendemain! Il était épuisé et la journée ne faisait que commencer… C’était décidément mal partie. Ça lui apprendra à attendre une pauvre fille qui se fera de toute façon dévorer.
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Aidrian E. Calagan
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MessageSujet: Re: La danse des morts [Aidrian] La danse des morts [Aidrian] EmptyLun 5 Déc - 19:02

Solitude. Rien de plus oppressant, de plus angoissant pour lui. C’est à la limite du supportable, Adrian en deviendrait même complètement fou. Il l’a perdue, il a perdu Isabella, il a perdu William, il a perdu sa famille entière. Et le voilà recroquevillé sur le sol de pierre, s’agrippant à ses seuls espoirs. Il les retrouvera, il ne doit pas désespérer. Oui, il va retrouver Isabella, il va retrouver William et ses parents. Un gémissement s’échappe de sa gorge, un hoquet d’une crise de larmes. La première de toute sa vie, il est à bout. Complètement, maintenant qu’il est seul autant exploser sans concession ni honte, à bas la fierté puéril puisqu’il peut s’y abandonner comme bon lui semble. Juste maintenant, juste pour le moment. Après, il se relèvera pour affronter son tragique destin. Survivre ou mourir. Il renifle comme un gosse avant de se relever en frottant ses coudes douloureux, grimaçant tout de même de honte d’ s’être autant laissé aller alors qu’elle est peut-être seule, dans le noir, enfermée dans une pièce sordide. Ou pire encore, à deux doigts de mourir ou déjà … NON. C’est de sa faute, il l’a laissé sortir ! Il l’a laissé sortir … Et ce type qu’il ne connait même pas qui s’est pointé là, pourquoi il est venue ? Il n’a pas besoin de lui mais d’eux. Uniquement d'eux. Non, Aidrian ne sait pas s'il doit faire confiance aux autres humains, en ceux qui restent mais qu'il ne connait pas. Après tout, il s'est bien fait attaquer par un groupe de Skin, obligé de ce planquer par la suite dans un vieux bar miteux. Mais il connait assez la rousse pour savoir qu'elle a sûrement dût foutre le camp du Bronx et, c'est bien pour ça qu'il se retrouve en plein Manhattan, dans ses ruelles de quartiers. Sa maison, mais ce n’était pas le plus malin faut dire, c'est le milieu le plus peuplé, ses motivations ? Il est presque sûr que le gouvernement à un quartier sous terre là-dessous. Pourquoi pas ? Après-tout c'est peut-être eux les initiateurs de ce plan merdique ? « In the vaaaaalley of THEEE… Damned! » Il rêve ou … Déjà sur ses pieds en position défensive – Ne lui demandez pas comment il a acquis aussi rapidement ses reflex, il n'en sait rien – Aidrian écoute attentivement en serrant sa barre métallique, seule arme acquise pour le moment. « Daaay breaksss with GOOOOLden STraaand! » Non seulement cet enculé chantait comme une bouse, mais en plus, il allait attirer toute une meute ! L'enfoiré ! Sans se faire prier, le brun fonce à vive allure, complétement paniqué à l'idée de devoir à nouveau affronter ses horreurs, il est fatigué de se battre contre des tas de macchabées, alors il fonce à travers les escaliers, tendant sa barre devant lui juste au cas où un de ses fils de putes aurait la brillante idée de se jeter sur lui ! Quand il sort du bâtiment, il constate que le mec est toujours bien loin et, pourtant il le voit. Il cligne des yeux, distinguant parfaitement la voix du type qui s'enfonce dans le Park. « Pas possible ... ». Il aimerait faire la liste de tous les trucs bien étranges qui lui sont arrivé depuis le jour fatidique de l’épidémie, depuis ce jour où la crise l'a pris. Un truc changé chez lui et ça le fait trembler comme pas possible. Mais il s'élance, cours en retenant un juron quand il voit une meute. Même pas essouffler quand il arrive vers un petit gars épais comme un épi de maïs, Aidrian le chope par le col. « Ta gueule ! Ok ? La ferme et suis moi ! ». Sauf qu’ils n’ont vraiment plus le temps, soit il lâche ce gosse à la meute pour les maintenir tranquille pendant qu'il se tire, soit il le porte. Et comme il n'est pas venue là pour rien qu'abandonner un type à son sort n'est pas son genre, Aidrian attrape le gringalet sans efforts, découvrant de plus en plus qu'il ne connait pas les limites de sa force. Qu'est-ce qu'on lui a fait ? « Ageuuurrraaagghh ! ». « Non ! ». L'un d'eux à les yeux qui pétille drôlement, plus rapide encore. Panique. Le brun se fout bien que le gosse ne soit pas d’accord, il est déjà sur ses épaules et ses pieds détalent sur le tapis vert et cramé par les explosions des émeutes. « Accroche-toi p'tit mec ! ». Le vent lui tape contre le crâne alors qu'il court, trop lentement à son goût à cause du poids humain sur ses épaules, il bifurque et évite un camé punk à moitié à poil avant de bondir, réalisant que tout un tas de bruit bizarre provenant du gars. « C'est toi qui fait autant de bordel ? Tu trimbales quoi dans ton sac ?! ». Pas étonnant que ce mec attire une meute entière, c'est un boulet fini ! Une fois assez loin, Aid' relâche le gars sans lui lâcher le bras. « T'as le choix, sans moi ici t'es mort. Soit tu te casses loin et tu la fermes parce que ton bordel réveil tous les morts du quartier ! ».
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MessageSujet: Re: La danse des morts [Aidrian] La danse des morts [Aidrian] EmptyMar 6 Déc - 16:41

Un mouvement, d’abord à l’aspect fluide, un corps entrant dans son champ de vision, il pense d’abord que ça y était, qu’une de ces bêtes sans cervelles avait trouvé le moyen de le devancer, de le surprendre et qu’en moins de deux il finirait croqué entre ses dents pourries. Il tourna la tête rapidement et retint un hurlement de terreur lorsqu’une main ferme l’attrapa littéralement, arrêtant par le même fait sa course effrénée. Quelques instants à peine et voilà que le cadavre déambulant lui gueulait de se la fermée? Il eut un moment d’hésitation avant de finalement poser ses iris verdâtre sur ce qui s’apparentait à un être humain… bien que le pire des montres ne pouvait être qu’un humain, il fut, malgré tout, rassuré de constater que ce n’était pas lui qui allait le mener à sa mort dans l’immédiat. Bon. D’abord, entre les affamés et le type, que pouvait-il faire? Une pensée traversa toutefois son esprit en quatrième vitesse : d’où sortait-il? Il ne l’avait pas vu arrivé. Il ne l’avait remarqué qu’une fois qu’il fut sur lui. Avant de protester sur les méthodes du malotru malpoli, moche et ridicule, il était agrippé d’il ne savait trop quelle manière exactement et, entre la tête malodorante d’un mort qui se trainait, il s’exclama stupidement : « Ho, mais c’est monsieur La… » sans avoir le temps de terminer sa phrase. Il gueula toutefois du peu d’énergie qui lui restait contre le fait qu’il ne touchait plus au sol, ce qu’il détestait particulièrement, s’apprêtant à insulté le gorille à tout va dans une fraction de seconde s’il ne le laissait pas tomber. Les soubresauts l’en empêchèrent bien rapidement, toutefois et il se contenta de grincer entre ses dents quelques paroles incompréhensible dans le moment présent. L’autre plus humain qu’il ne voulait le voir s’offusqua du bouquant qu’il n’entendait plus lui-même. C’était comme un prolongement de ce qu’il était et ça lui paraissait, du coup, naturel. Heureusement qu’il économisait encore les batteries de sa vieille radio, qui trainait quelque part dans le sac en bandoulière d’ailleurs, sinon quoi il n’y aurait pas que lui qui aurait fait du bruit… C’était plus fort que lui. Il avait toujours ressenti le besoin de faire terre la peur qui s’insinuait dans ses pensées… comme une éradication de la terreur, ça lui permettait de ne pas pisser dans son pantalon. Lorsque l’autre s’enquit donc, plus insulté qu’autre chose apparemment, sans paraitre réellement attendre de réponse… question rhétorique… Charlie grimaça de plus belle et hurla que ça ne le regardait pas, faisant mine d’être offusqué par l’imbécilité de la question. Bien qu’au fond de lui-même, il se réjouissait de l’agacé, il ne pu que dissimuler le sentiment imperceptible de la vérité : il attirait bel et bien la merde, d’où qu’elle soit. Il était un morceau de viande bruyant et donc particulièrement attrayant pour les chasseurs. Mais il s’en fichait. Si l’autre aurait réellement voulu éviter les ennuis, il ne se serait pas jeter à ses côtés. S’était se lancer tête la première dans les ennuis que de voler à son secoure.

« Ho mon dieu, je vais vomir… » lâcha-t-il finalement, quelques instants avant que ses pieds touchent de nouveau le sol, avec un certain soulagement qu’il ne tenta même pas de dissimuler. Quoi qu’il ut à terre, ses jambes parurent avoir momentanément du mal à le supporter. Il ne voulu rien en laisser paraître. C’était la fatigue qui gagnait son corps tout entier. C’était le manque de protéines, aussi, sans doute. Mais l’autre le retenait sans ménagement. Charlie, convaincu que s’il le voulait, il lui arracherait l’épaule en tirant sur son bras, ne tenta d’abord pas de se libérer et se contenta de lui vriller un regard particulièrement frustré dessus… comme s’il voulait lui dire qu’il aurait très bien pu s’en tirer sans lui. Il resta immobile un moment, considérant la situation à son avantage. Bien sûr, dans la situation, il n’y aurait pas échappé, il en était convaincu. C’était la mort qui l’attendait au détour d’un arbre dans ce parc maudit.

« Oué… ça allait suprémant bien y’a pas vingt minutes. » marmonna-t-il finalement, consentant finalement à ne pas finir entre leur griffes pour un rien, simplement parce qu’il aurait fait sa tête dure et qu’il aurait refusé un minimum de coup de main. De plus… Il n’était pas mort, celui-là. C’était un soulagement de le réaliser qu’il n’y avait pas que des mort-vivants sur les bancs et dans les quartiers, que l’espèce humaine résistait encore. La pensée de Je me casse et je fous le bordel qui me plait lui passa inévitablement par la tête, ce qui le fit inconsciemment sourire bêtement. Viva el rebelion! Il releva de nouveau un regard tout ce qu’il pouvait y avait de plus étrange vu de l’extérieur.

« T’es genre, style, comme tout droit sortie d’un comics de Marvel. T’es comme le superman moderne. »

La pensée était pour lui-même plus qu’autre chose, ne s’adressant pas directement à l’autre. Il signalait ouvertement sa réflexion, toutefois, sur la bizarrerie de la situation, ne voyant pas spécialement comme il avait fait pour l’atteindre plus rapidement qu’un coup de vent. À croire qu’il était déjà sur place quand c’est arrivé. Comme si c’était plutôt Charlie qui l’avait rejoint que l’inverse. Et puis, l’avoir trainé comme un sac de patates sans vraiment paraitre en éprouver une fatigue évidente l’avait d’autant plus surpris qu’il trimballait avec lui une arme quelconque et que lui, pauvre victime pitoyable, avait son sac qui, mine de rien, n’était pas si invisible, avait sa taille et son poids malgré tout. Il osa finalement tenter de s’arracher à son emprise en tirant sur son bras. Ce si simple mouvement du corps ne fit rien de plus que faire de nouveau tinter le contenant de son sac, ce qui lui rappela les dires de l’autre, le laissant momentanément songeur. Peut-être devrait-il penser à un moyen de séparer chaque objet… ou les enveloppé plutôt que de les laisser libre de manière à faire taire, ou du moins à diminuer, leur plainte existentielle. Sans vraiment chercher davantage à penser à ceci, il changea de sujet, se donnant un air plus tranquille qu’il ne l’était réellement, son esprit aussi angoissé que pouvait l’être ses jambes, son visage n’en laissait rien paraître… comme si… comme s’il n’y avait rien de plus normal que cette situation sortie tout droit d’un film d’horreur.

« Ben? »

Soit. Il avait accepté de le suivre, ce qui impliquait donc de ne pas être suivi. Il ne rapporta donc pas son idée de trouvé un nouvel abri, ni la rumeur qui lui était parvenu entre deux grésillements de radio selon quoi Staten Island était peut-être le meilleur endroit pour l’instant. Ce n’était pas vraiment dans ses intentions, de toute manière, de partager ce qu’il savait… ou ce qu’il croyait savoir. Il attendait surtout un avis puisque monsieur muscle ici présent semblait mieux se débrouiller que lui, ou du moins c’était ce qu’il dégageait.
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Aidrian E. Calagan
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MessageSujet: Re: La danse des morts [Aidrian] La danse des morts [Aidrian] EmptyDim 18 Déc - 13:10

Le type qu'il tenait sur son dos n'avait pas l'air franchement... Débrouillard. Mais, il sait à quel point les apparences peuvent être horriblement trompeuses. Sinon qui aurait cru que lui, avec ses petits kilos aurait pu soulever ce type comme un simple sac de linge sale. Comparaison peut flatteuse mais, Aidrian lui en veut à mourir, maintenant les deux hommes savent qu'il reste des survivants, ok. Mais, avoir les macchabées aux fesses ça, ce n’était pas dans le programme ! Pour en revenir à ses songes précédents, le gars serait mort s'il n'avait pas été un minimum doué d'intelligence. C'est bien ce qui lui reste vu qu'il n'avait aucune véritable masse graisseuse et, certes, aucune discrétion. Bien que c'est deux-là d'un simple coup d'œil semblent assez identique du point de vue morphologique. Est-ce qu'il allait vraiment se trimballer un boulet pareil ? Il suffisait qu'il pique un sprint et hop, adios ! Mais non, il faut qu'il joue les héros comme un gros connard, traître envers lui-même pour le coup. Ouais, il faut qu'il aide ce mec parce qu'il refuse d'être à nouveau seul. Il ne le supporte plus. « T’es genre, style, comme tout droit sortie d’un comics de Marvel. T’es comme le superman moderne ». Il hausse un sourcil, toujours à l'affut du moindre bruit suspect, des moindres grognements ou de puanteur caractéristiques. « J'vais essayer de pas montrer mon effarement suite à la connerie monumentale que tu viens de me sortir – le fait que tu insultes les Marvels car Superman c’est un Dc comics - et directement passer au passage important : Pourquoi tu dis ça ? ». Changeant d'un coup d'expression en prenant un air curieux, penchant étrangement la tête sur le côté, yeux pétillant de malice. Il ne le fait pas exprès, d'ailleurs il ne s'en rend même pas compte. Mais il ne comprend vraiment pas pourquoi il lui sort ça. Le brun est venu, la soulevé et s'est tiré. Peut-être qu'il l'avait soulevé assez facilement mais ça, il le fait depuis tout gosse déjà. Bon ok, c'est de pire en pire chaque jour, il découvre des choses pas net depuis sa grosse crise, l'espèce de Bad trip ou peu importe, qui lui a fait hurler « Maman » à de nombreuses reprises. Tandis qu'il songe silencieusement à tout ça, le gars parle. Le gars … Il en a marre de l'appeler « Le gars ». « Dis, comment tu t'ap... ». « GAAK ! ». « PUTAIN DE MERDE ! ».

La masse grouillante, l'odeur de chair, tout ça lui avait échappé alors qu'il était partie dans ses songes, une imprudence qu'il s'est juré de ne pas commettre. Le mort est déjà sur lui, agitant ses bras mutilés, ses ongles sales tentent d'effleurer sa peau alors qu'il le repousse autant que possible.« TIRE-TOI- MAI ... ». Souffle saccadé. Il les sent à présent, les autres. Toujours là au coin de la rue pour vous rappeler que vous n'êtes PAS tranquille. Que la vie bien calme et rangé est finie à jamais. Ca le fout en pétard rien que d'y penser. Rien que ça et, ça recommence. Il sent son cœur accéléré sans voir le bleue de ses yeux éclater, briller d'une lueur étrange alors que le cadavre se retrouve à trois mètre de là. «... TENANT ! ». Aid' bondit, sautant sur ses pieds avant de choper à nouveau le mec, le tirant en avant. « Y en a d'autre, faut qu'on trouve un abri ! VITE. ». La voix rauque, effrayant. Le brun est devenu en quelques secondes un animal. Il hume l'air, faisant une grimace avant de prendre une position mi- défensive, mi- agressive. Il veut partir d'ici tout de suite mais, la colère lui brouille la vue. L'un des morts se jette sur son compagnon du soir et il agit en trois secondes, se jetant sur lui avant de frapper de son poing sur son crâne, hurlant autant de rage que de peur. Le petit monstre se déchaîne et fout toute sa colère dans ce point qu'il écrase contre ce crâne réduit en bouillie. Plus rien, il n'a plus rien et tout ça à cause de ces choses. Il rejette un autre, attrapant sa batte base-ball à terre avant de prendre la tête d'un mort pour une balle, frappant sans ménagement. Puis, il réalise qu'ils sont trop nombreux, une nouvelle meute s'amène vers eu, claudiquant, grognant des supplications incompréhensibles. « Ok... ».

C'est la rechute, toute la colère est partie pour laisser place à l'épuisement. « Va falloir que tu m'aides là... ». Tournant les talons pour se traîner vers une barrière, il le pousse avant de la fermer, reculant et vérifiant qu'il n'y en a pas d'autre. La dernière fois qu'une crise pareille lui est arrivée, Aidrian a subis des effets secondaires. Plus faibles encore qu'un humain dans la moyenne normal, baisse de tentions, besoin de se nourrir. De la viande, il lui faut de la viande. « Tu parles d'un super héros ! ». Sa voix part dans tous les sens, déformée par son souffle saccadé. Bras ballant alors qu'ils se jettent sur la grille, passant leurs bout de chaires déchiquetée – servant de bras - à travers. Suppliant. « Bon, bah on est dans la merde ! ». Ouais, vraiment dans la merde. Pourquoi ? Parce que il vient de les enfermer dans un putain de cul de sac.




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MessageSujet: Re: La danse des morts [Aidrian] La danse des morts [Aidrian] EmptyMar 20 Déc - 14:53

Il n’avait pas vraiment réfléchi à ce qu’il racontait. Ça n’avait vraiment aucune importance. Cette histoire de superman n’avait vraiment servit qu’à décompresser sa propre cervelle ébouillantée momentanément par le stress précédent. Le pourquoi il racontait une chose pareille n’avait pour lui aucune importance. Mais il comprenait. Il lui jeta un regard curieux quelques instants, cherchant à percer un mystère qu’il n’entendait qu’un peu dans cette question, mais qu’il ne voyait pourtant pas. L’autre semblait ne même pas s’être rendu compte que le fait de l’avoir rejoint si rapidement tenait du miracle. C’était soit impossible, soit il était sourd et aveugle, soit il était complètement stupide pour ne pas s’en être rendu compte. Et il devait s’avouer n’être ni sourd ni si stupide. Bien qu’il se soit déjà posé la question sur le deuxième point. Il se contenta de sourire rapidement et lui avoua simplement, pour lui répondre, en quelques mots seulement : « Pour rien. » prononcé tranquillement, comme si, effectivement, ça n’avait absolument aucune importance, malgré ce qu’il notait quelque part, dans un recoin fermé de sa tête. Et au fond, même s’il disait n’importe quoi, que Superman, c’était pas Marvels, il n’en avait rien à faire, n’est-ce pas? C’était dans sa fausse nature de déblatérer des conneries sorties de nulle part qui n’ont ni sens, et qui ne signifie rien, généralement. Du moins pour les autres. L’autre repris la parole tranquillement, sur un ton vague de questionnement. Il n’eut pas l’occasion de terminer, toutefois. Le regard vague, il suivit le son dans un mouvement de tête. Évidemment. Ils n’étaient jamais seuls. Ils ne pouvaient pas l’être. Eux, ils étaient toujours là, quelque part, à les pister comme prédateurs et proies. Il ne songea toutefois pas à la bête et retint un rire soudain, sans doute tout ce qu’il y avait de plus nerveux. C’était sans doute la situation qu’il trouvait absurde qui le faisait réagir ainsi, intérieurement. En attendant, toutefois, il ne bougeait toujours pas, comme engourdit par un trop plein de course précédente. Il détailla rapidement des yeux la bête ni morte ni vivante, se disant que de toute façon, ils finiraient tous par leur ressembler. Il se fait toutefois rapidement tirer de ses observations lointaines lorsque l’autre truand le force à retomber les pieds dans le moment présent, et l’oblige mine de rien à se bouger les fesses. Il ne put retenir une grimace agacé. Il pouvait très bien se débrouiller sans lui! Il n’avait pas besoin de son aide! S’il croyait qu’il allait rester là pour ce coup, franchement. Il n’avait qu’à se faire bouffer tout seul si ça lui disait. Sans demander plus son reste, l’informaticien avait déjà entamé son intention de foutre le camp en quelques pas rapide dans le seul but de s’éloigner sans ressentir le désir de se retourner. Tant pis s’il se retrouvait de nouveau seul, finalement. Il n’eut toutefois l’occasion de faire plus de quelques pas. Un bras volant non identifié apparaissait dans son champ de vision, un grognement à sa droite un peu trop près de lui à son goût, il poussa un cri strident aux notes impossibles pour un homme qui se respecte avant de chercher à se reculer vivement. En vain. Se fut l’autre. Superman le retour. Charlie ne put que lui lancé un regard entre désespoir, agacement et terreur mélangés l’un dans l’autre. Il songea qu’il valait mieux pour sa propre santé de ne jamais agacé ce type s’il advenait qu’il devait vraiment rester en sa compagnie quelque temps. La rage retombe aussi rapidement qu’elle est apparue. Il nota ça aussi dans ce tiroir nommé « mystère à élucider plus tard. »

Ils fuient. Charlie et l’imbécile fuient comme des lapins furieux. Ils détalent. Pas très vite, mais ils détalent. Et avant de protesté vivement, l’autre taré le pousse devant, sans qu’il ne puisse dire que ce n’était l’idée la plus brillante qui soit et… et il referme! Ce crétin referme aussitôt! Ah! C’est trop… Il se retourne, ignorant vivement les paroles de l’autres, ne cédant à rien, ne cherchant même pas à l’écouter. Il regarde rapidement autour de lui jusqu’à ce qu’il les entende se jeter littéralement sur le grillage métallique dans un mélange de grognements et de sons de succions répugnant.

« J’te trouve plutôt pessimiste, Superman. » déclara-t-il sur un ton presque amusé. Presque parce que la situation n’était pas drôle. Mais que cet imbécile ne l’était pas tant…

Charlie s’approcha de lui, osant ce qu’il n’oserait pas habituellement, il fit dos aux macchabés et plaça une main sur l’épaule de l’épave vivante qui l’accompagnait. Une claque sur l’épaule, un petit sourire, il lui lâche simplement un « vient… » moue et s’avance entre les grilles et murs qui se referment plus loin sur un cul de sac. Il s’arrête à un endroit spécifique pour fixer le mur de briques pourries à sa gauche et sourit de nouveau.

« Faut grimper, l’escargot. » Il s’arrêta une fraction de seconde, glissa sa main dans sa poche et en tira… une canette. Une canette qui allait forcément exploser à son ouverture, mais une canette tout de même. « T’as demandé ce que je trimbalais tout à l’heure… Et je te réponds que je traine rien d’inutile. Maintenant grimpes et je te donne une miss boisson énergisante qui pue, mais utile. »

Il songea à ça parce qu’il était observateur, rien de plus. Il avait remarqué son comportement des plus étranges. De un, il réagissait plus rapidement que lui-même qui n’était déjà, pourtant, pas le plus lent des hommes. De deux, il devenait si furieux que lorsqu’il se calmait, il se retrouvait dans cet état lamentable. Il jugea qu’il était plus épuisé que lui-même. Ça ne pouvait pas empirer de se montrer un peu compréhensif.


[HJ: je n'ai pas osé dire qu'ils avaient finalement grimpés... tu peux le faire, toi, si tu le veux, en faisant suivre Charlie.]
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Aidrian E. Calagan
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MessageSujet: Re: La danse des morts [Aidrian] La danse des morts [Aidrian] EmptyJeu 29 Déc - 16:42

Il a la tête qui tourne, une envie de rendre un petit-déjeuner inexistant et de s'étaler par terre. Aidrian en a marre, ras-le-bol de courir comme ça depuis des mois, de chercher un abri, un lieu où il pourrait refaire sa vie. Il sait que c'est foutu, peine perdue. Y a pas de vie, y a plus de vie. « J'te trouve plutôt pessimiste, Superman. » Comme un écho à ses pensées, le gamin se fout de lui tout en s'approchant, déposant une claque « amicale » sur son épaule. Il n'a même le temps d'attraper cette dite main que le gars est déjà « trop loin » pour lui. « Faut grimper, l'escargot. » Je t'emmerde. Qu'il a envie de dire. Mais il n'est même pas fichu de placer un pied devant l'autre. Et quand un nouveau macchabé grogne, il ne lui répond même pas. Comme à son habitude, en mimant les râles grotesques et morbides de ces choses. « T'as demandé ce que je trimbalais tout à l'heure... Et je te réponds que je traine rien d'inutile. Maintenant grimpes et je te donne une miss boisson énergisante qui pue, mais utile. ». Le brun lâche un rire sans joie, ouais, sans joie parce que même sa pauvre boisson énergisante qui pue pourra rien pour lui. « hmph ». C'est bien là tout ce qu'il trouve à dire, il grogne, s'éraflant par terre en se relevant et en se tenant le ventre, un ventre vide qui se creuse et qui gargouille si fort que les morts ne peuvent que ce déchaîner sur le grillage, désirant plus que tout fourrer leurs mains poisseuses dans sa chair pour le déchiqueter. Ravissant. « Ok, roule ma poule ... ».

Qu'il s'exclame avec faiblesse avant d'agripper le bord d'une échelle qu'il n'avait pas encore vu. Encore une chance pour lui, sans elle ils étaient plus que mal barrés. Aidrian a déjà testé, ils ne se lassent jamais et parviennent bien souvent aux bouts de leurs peines. Il grimpe mollement sur l'échelle rouillée qui lui pourrie les mains, avant de parvenir enfin à se hisser en haut. Il est à la hauteur d'un réverbère qui laisse voir un côté de son crâne anciennement rasé, la lumière marque encore plus ses yeux rougis par la fatigue et le manque de sommeil. Ou l'absence totale de sommeil plutôt. « C'est ok. ». Il marche mollement, ressemblant en cet instant aux tas de merdes en bas, qui beuglent, qui grognent et qui réclament. « AH ! Vous faites moins les malins, hein ? HEIN ? ! ». On pourrait le prendre pour un punk shooté à l'ecstasy, surtout quand il crache vulgairement sur eux, avant de tourner le dos en écartant les bras. « Je l'avais pas dit ? ! Ce pays ... ». Ses bras retombent, sa voix déraille. « Est un pays de merde ! ». Frappant dans un sac au passage.... Un sac ? « Qu'est-ce que ... ». Ses yeux parcours le toit sombre, à l'endroit où la lumière ne parvient pas à chatouiller l'obscurité, il plisse les yeux, s'approche lentement en réalisant qu'il n'a plus sa batte et crache un juron. « Euh ... Mec. Y a... un truc là. ». Il est sûrement déjà monté, il ne le voit pas, il ne voit que ... Ses cheveux roux. Roux ?! « NON ! ». La panique l'empoigne et il se jette sans réfléchir sur le corps frêle d'une jeune femme. Non, pas une simple femme. ELLE. « ISABELLA ! ». « GRAAAKKK ! ». « VOS GUEULES ! ».

Il attrape ses épaules, la secoue comme un prunier avant de constater que la jeune femme est inerte. Le masque tombe, ses yeux rouges deviennent humides. Sa meilleure amie ne peut pas être morte, pas sa prunelle, pas elle. Il devient fou, tel un gamin apeuré et se recroqueville près de la jeune rousse avant de respirer profondément, oubliant presque qu'il n'est pas arrivé ici seul. Ses deux prunelles turquoises ne deviennent plus que des tâches noires. Il a l'impression que même la faible lumière du lampadaire lui décolle la rétine. Il soulève alors Isabella, doucement, pour la déposer près de l'éclairage qui grésille et qui menace de ne plus être d'une minute à l'autre. Il doit vérifier qu'elle n'est pas contaminée. Le brun se fout bien de voir Bella plus qu'elle ne le lui autoriserait, mais pas pour l'autre. « ... Je .... Tournes toi. Je dois vérifier qu'elle n'est pas blessée. ». Devenue soudain méthodique, oubliant presque qu'il n'a normalement pas la force de faire ça. Aidrian passe en revue les bras, le coup, le ventre et tout en s'excusant, la poitrine de son amie avant de vérifier qu'il n'y a pas de traces sur son jean délavé. Une fois fait, il pose sa tête près de ses lèvres, sentant avec soulagement sa respiration pourtant faible. En vie. Sans blessures. Un ... Miracle. Il passe son avant-bras sur ses yeux pour effacer toutes traces de larmes.« C'est bon, elle n'a rien. ». Enfin, rien physiquement. Il se tourne ensuite vers le sac qu'il avait frappé du pied, constatant qu'il est bien plus lourd qui ne l'était quand elle l'avait quitté. « Elle a réussi ... ». Observant la jeune femme, puis le sac, il l'ouvre d'une main tremblante avant de retenir un cri de joie. De la nourriture, des sachets de viandes séchées, voir même des boissons. Le jeune homme passe sa langue contre ses lèvres sèches avant de se ressaisir. Pas maintenant. « Il faut qu'on trouve un abri, loin d'eux. Y a pas une sortie derrière ? Y pas une trappe, ou je ne sais pas ? ». Qu'il lui demande sans se retourner, refusant de s'éloigner d'elle.
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