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Ruben Stevenson

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Ruben Stevenson
Ruben Stevenson
Why so serious ?
Age du joueur : 41
Lieu de naissance : Lancaster, Pennsylvanie

Who am I ?
Groupes: Humain
Relation with the others:
Traits de caractères: Indispensable tête à claques
Ruben Stevenson Empty
MessageSujet: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 13:19


STEVENSON RUBEN)
Feat. Norman Reedus

Anniversaire ▬ 25 Décembre 1982, Lancaster, Pennsylvanie. 28 ans. Groupe ▬ Humains mortels Etat Civil▬ Célibataire Travail ▬ Sans emploi Habitudes ▬ Ruben n'a pas beaucoup de "pli" ou d'habitude. S'enfermer dans une routine, c'est crever. Etre prévisible, c'est crever. Il est très revêche et égoïste. Indiscipliné, il accepte difficilement les ordres d'autrui. Pour obtenir une relative obéissance de sa part, il faut passer par le conflit. Ruben ne tolère pas se soumettre à quelqu'un qu'il juge inférieur, Ruben déteste les pleurs d'une femme...ça lui fout les glandes et il déteste avoir les glandes. Il colle souvent des surnoms stupides et blessants à ceux qui croisent son chemin. Il est très difficile à cerner, capable du meilleur comme du pire. On compare volontiers Ruben à une sorte de bête sauvage que l'on ne peut pas apprivoiser mais dont on peut juste acquérir un certain respect pour avoir une paix relative. Ruben sait où sont ses intérêts et même s'il donne l'impression d'être un redneck haïssable et stupide, il fait partie de ces personnes qu'il vaut mieux ne jamais sous-estimer en période de crise. Depuis l'infestation zombie, Ruben, plus que jamais se la joue solo. Mort, il ne servirait à rien alors, pour conserver sa vie, il est prêt à tout


Prologue

PSYCHOLOGIE ▬ Ruben est né dans un petit village paumé au milieu des forêts de Pennsylvanie. Petit dernier d'une fratrie de 3 enfants, il a souvent été "oublié" par ses parents quand il n'était pas brimé. Pas de réconfort auprès de ses frangins, tous taillés dans le même roc. Très tôt, il a dû apprendre à se débrouiller seul. Il a rapidement compris que pour avancer dans la vie, il ne faut pas trop espérer quoi que ce soit des autres. On est jamais mieux servi que par soi-même. Le petit Ruben a du s'endurcir s'il voulait survivre dans sa famille. Coincé entre un père alcoolique et violent, une mère inexistante passant plus de temps au commissariat de police qu'à la maison, entouré par deux frères qui n'ont fait que le malmener, Ruben connaît le goût des larmes muettes et celui de son propre sang. Dès son plus jeune âge, son père préférait l'emmener chasser plutôt que de le déposer à l'école. Et dans ce domaine, le petit Ruben s'avéra le meilleur du clan. Le gamin chétif que tous les mâles de la maison bousculaient, frappaient et insultaient sous le regard torve et éteint d'une mère absente était donc capable de quelque chose. Pister une proie, viser juste, avoir la tête froide, s'adapter, réfléchir rapidement, être discret...la chasse semblait quelque chose d'innée pour l'avorton. Malgré un talent certain et un instinct acéré, il n'en récolta que peu de félicitations. Tout au plus de la jalousie et de l'envie mais jamais de congratulation. Médiocre à l'école, Ruben tenait sa revanche sur la vie. Dans son village, aussi petit soit-il, il est insignifiant. Pas tout à fait victime pas tout à fait bourreau, un fils de péquenot destiné à être un péquenot comme son père. Par contre, dans les bois denses, il est un prédateur, le plus féroce et le plus intelligent de tous les carnassiers. En grandissant, Ruben embrasse les "valeurs" paternelles et fraternelles. Le monde se divise en deux camps, les faibles et les forts. Son père et ses 2 frères appartiennent aux seconds, lui, Ruben, oscille sans cesse entre les deux. Outre le tannage de cuir fréquent à coup de poings, de pieds et de ceinture, on lui rentre dans le crâne que certaines personnes sont inférieures, qu'elles ne sont pas dignes car elles ne sont pas de la même espèce. Ruben est un blanc et en tant que tel, il se situe en pôle position dans la hiérarchie humaine. Tout ce qui n'a pas la même couleur de peau doit être soumis. Le petit garçon ne cherche pas à comprendre. Déscolarisé depuis des mois, il idôlatre littéralement ses frangins qui sont d'après son père ce qu'il se fait de mieux en matière d'homme. Ruben devient bagarreur et à 10 ans, il plante son premier couteau dans le ventre d'un black. Pour la première fois de sa vie, il sera félicité et entrera dans le club très fermé des "vrais hommes". Première cuite. Premières accolades fraternelles et premières "marques" d'affection paternelle. Pourtant, malgré ses oeillères qu'on lui impose, Ruben sent quelque chose qui se débat au fond de lui. Quelque chose sur laquelle il ne peut pas mettre de nom. C'est comme une voix dans sa tête qui cherche à communiquer mais qu'il ne comprend pas. Alors, plutôt que de chercher à piger ce qu'il se passe dans son crâne, il préfère l'ignorer s'enfonçant de plus en plus dans cette haine qui le forge en "homme".
POINTS FORTS ▬ Inconstestablement son don inné pour la chasse. Ruben est mortellement précis peu importe l'arme qu'on lui claque entre les mains. Qu'elles soient à feu ou une simple lame, qu'elles soient tranchantes ou contondantes, qu'elles soient improvisées ou complexes, modernes ou anciennes, il ne les voit pas comme des objets mais comme une extension de son propre corps. Pisteur hors pair, il a grandi dans un foyer où la chasse n'était pas qu'un simple loisir mais bel et bien un moyen de survie. Il fait cela avec sérieux, avec une sorte de "professionnalisme" assez flippant. Débrouillard, Ruben n'est pas du genre à s'apitoyer sur son sort. Il n'est plus la victime maigrichonne de son enfance, mais un homme fort et un homme dangereux. Tenace et têtu, il ne recule devant rien. La peur lui semble étrangère et même dans ce monde ravagé il affiche une sérénité incompréhensible pour beaucoup de survivants. Il ne compte que sur lui-même sachant pertinemment que l'être humain est capable du pire et il est hors de question d'être de nouveau le jouet de qui que ce soit. Dans ce nouveau monde, il sait qu'il peut se débrouiller, il a confiance en lui, en ses compétences, en ses capacités. Cette assurance ne le rend que plus détestable. Les puissants d'hier sont les faibles d'aujourd'hui, ceux qui se sont toujours moqués de lui sont maintenant six pieds sous terre quand ils ne rampent pas à la recherche d'un truc à bouffer. Ruben est assez égoïste et il conserve jalousement les maigres possessions qu'il possède. Même s'il affiche une hygiène douteuse, ses affaires sont dans un état de propreté presque chirurgicale. Revêche, vulgaire et haïssable, il n'est pas attachant et ne s'attache à personne. Les autres survivants sont plus des boulets que des appuis car eux, n'ont pas confiance en eux. Flipper, c'est crever. Douter, c'est crever. Hésiter, c'est crever. Toutefois, il n'est pas un fonceur aveugle. Habitué à vivre en "milieu hostile", ses sens sont toujours aux aguets et il veille toujours à avoir des portes de sortie en cas de situation bancale ou désespérée.
POINTS FAIBLES ▬ Son principal point faible est cette petite entité bizarre qui remue au fond de son crâne. Une conscience? L'humanité tout simplement? Il n'en sait rien et pour le moment il s'en fiche. Du moins en apparence...maintenant qu'il est seul, il ne peut plus l'ignorer. Si sa carapace craque, il ne sait pas comment il va réagir face à cette chose étrange qui va se ruer à l'extérieur. Ruben est dangereux, il en est conscient. Mais Ruben arrive à se contrôler parce qu'il sait où se trouvent ses intérêts. Si cette chose se libère et lui fait péter les plombs, il ne pourra pas garder la tête froide. La perte totale de contrôle c'est la mort dans ce nouveau monde. Ruben est également arroguant. Si un groupe de survivants le récupère, ils devront faire avec son passé, ses idées nauséabondes, son langage vulgaire et son attitude haïssable car il sera rapidement indispensable. Rares sont les citadins capables de chasser un animal ou de "tuer Bambi" ou encore distinguer un buisson de baie d'un sumac vénéneux. Rares sont les gens qui savent se servir d'un arsenal quel qu'il soit. Rares sont ceux qui se salissent les mains volontairement sans sourciller. Déglingué par la vie, n'ayant pas appris à gérer cette chose inconnue au fond de lui, Ruben est quelqu'un sans cesse sur le fil, marchant souvent à l'adrénaline.
APPARENCE ▬ Ruben ne se trouve ni beau ni laid. Ce sont des notions dont on se fout royalement là où il est né. L'important c'est d'être en accord avec ce qui l'entoure. Dans une forêt ou dans une ville infestée, il est parfaitement dans son élément prenant sa place de prédateur avec naturel et instinct. Pas plus grand que la moyenne, Ruben n'est pas une armoire à glace, plein de gros muscles saillants, bien au contraire. Plutôt fin, il est sec, vif et nerveux, ses gestes sont précis et personne n'a encore vu sa main trembler. Il tient plus du serpent que de l'ours. Ses cheveux sont châtain clair et il les porte très courts parce que ça fait une prise en moins pour tout éventuel adversaire. Ruben a toujours eu les traits tirés mais il vaut mieux ne pas se fier à son air un peu maladif. Combattif en toutes circonstances, le redneck ne se laissera pas abattre. Et s'il doit crever, il en emportera un maximum avec lui. Ses yeux sont bleus à la limite du gris, ses lèvres fines et souvent pincées en une moue méprisante. Même avant l'infestation, Ruben arborait ces fringues qui le font se classer entre le clochard et le militaire amateur. Treillis ou jean à la propreté douteuse, débardeur ou tee-shirt transformé en débardeur, ceinture garnie d'étuis à couteaux et rangers aux pieds, autant il tranche dans un décor urbain autant il est parfaitement en accord avec le décor des forêts de Pennsylvanie. Pas de bijoux ou de breloques à son cou, un simple bracelet de cuir ceint un de ses poignets.
Ruben a une démarche souple, un pas élastique et rapide, une allure sûre. Il a confiance en lui et ça se voit. Il n'a pas l'air d'une victime ou du prochain repas d'un zombie en maraude. Mortellement silencieux lorsque la situation l'exige, il se fait extrêmement bruyant et désobligeant lorsqu'il s'est mis en tête d'emmerder les autres. Ruben s'exprime d'une voix éraillée aux intonations dures, il dispose d'une palette d'expressions fleuries et d'un joli répertoire d'insultes et de vulgarités qui feraient pâlir n'importe quel marin du pire bouge du port le plus miteux de la planète. Question hygiène, Ruben se contente du strict nécessaire. Lorsque le monde marchait sur la tête, il ne s'embêtait pas avec ce genre de détails. Maintenant que le monde est complètement parti en vrille, pas de raisons d'en faire plus. Il se contente d'éviter tout contact avec un corps contaminé, il panse soigneusement la moindre des coupures qu'il peut avoir, le reste, il s'en fout.


Histoire
Purgatoire...
Adélaïde, 19 ans, met au monde son second enfant dans un hôpital de Lancaster. Complètement à l'ouest, elle ne sait même pas où elle est. Tout ce qui importe, c'est qu'elle a mal et que la bouteille de mauvais whisky ingurgitée sur le trajet ne l'a en rien soulagée. Murray, son compagnon de 10 ans son aîné, attend dans une salle attenante. L'accouchement, c'est un truc de gonzesses, hors de question qu'il foute les pieds dans la salle de travail. Déjà qu'il doit supporter le fait que la gynécologue qui aide Adélaïde est une latino, on va pas lui demander de jouer les pieds tendres en plus. Assis en face de lui, Murray Jr, son aîné, fils de son premier mariage. Murray Jr a 10 ans, ressemble comme deux gouttes d'eau à son paternel et tient par la main son petit frère de 2 ans, Anton. Le futur père se demande comment il va appeler ce nouveau gamin qui va arriver. Son propre prénom et celui de son propre père sont déjà pris par ses aînés. A pas lents, il se dirige vers le distributeur de boissons face à lui. Ruben...ben voilà. Le numéro 3 s'appelera Ruben, comme la marque du distributeur. Emballé c'est pesé. Un dernier hurlement en provenance de la pièce derrière lui et son dernier fils voit le jour. Les portes s'ouvrent, une infirmière s'avance et lui propose d'aller voir l'enfant. Murray lui emboîte le pas. Vu l'état d'ébriété d'Adélaïde, on préfère lui montrer le nouveau-né plutôt que le lui donner. Le père jette un oeil sur la petite chose grêle qui s'agite dans une serviette en vagissant piteusement et dans un soupir puant la cigarette, il lâche un simple : "Putain, c'qu'il est laid ce Ruben!" avant de tourner les talons et de rejoindre ses deux autres fils.

"Elle est où, M'man?
- T'as que des questions cons à la bouche, l'Avorton. Elle est chez les flics. Encore. Elle rentrera pas ce soir. Va te coucher. Si Murray voit que t'es encore debout, il va péter les plombs. Et tu sais que quand il pète les plombs, c'est pas beau à voir."
Ruben a 5 ans et il connait les règles et les lois qui régissent la maison. On n'emmerde pas Murray quand il rentre du boulot. On emmerde pas Murray quand il écoute la radio. On emmerde pas Murray quand il regarde la télé ou quand il boit une bière ou quand il dort. Bref, on n'emmerde pas Murray. Jamais. Le petit garçon pousse un soupir avant de lancer un regard éteint à son grand frère, Murray Jr. Ce dernier se contente de le pousser sèchement dans le couloir en lui criant d'aller se pieuter et de ne pas continuer à poser de questions. Les questions, c'est pour les crétins. A lui de trouver tout seul les réponses à ses interrogations. Après tout, c'est pas comme si cette situation était unique et exceptionnelle. Adélaïde est fréquemment au commissariat. Incapable de garder un boulot, tout le temps fatiguée, lorsqu'elle est à la maison, elle se contente de dormir ou de comater. Parfois, elle lève mollement un bras quand elle est allongée dans le canapé et Ruben file se faufiler contre elle, profitant de ces brefs et rares moments où il a l'impression qu'on tient à lui.
Personne dans la maison n'appelle Murray, Papa. On se contente de "Murray". L'appeler Papa serait une maque de faiblesse et dans la tête de cet homme, il est hors de question de faire de ses gamins des mauviettes qui iront lécher la pomme d'un autre homme. Combien de fois a-t-il répété à Adélaïde quand elle fait montre d'un peu de tendresse à l'égard de son petit dernier : "Tu vas le transformer en tapette à le papouiller comme ça." Pour compenser cette tendresse mollassonne, bien souvent, il oppose un coup bien viril et douloureux à Ruben, pour faire comprendre à l'Avorton que la vie n'est pas composée de câlins et de baisers. Quand on est un homme, un vrai, on est dur, on cogne, on se fait respecter avec ses poings. La vie n'est pas facile dans le foyer des Stevenson. La mère ne travaille pas ou peu et quand au père il se contente de petits boulots ça et là. Pas de religion dans cette maison. La religion, c'est pour les faibles. On fait vivre les masses dans la peur d'un Jugement Dernier, on ammollit les consciences avec ce concept débile "les méchants seront punis en Enfer, les gentils iront au Paradis".
Ruben pousse la porte de sa chambre, une pièce sale et spartiate qu'on prendrait plus pour une cellule de prison que pour une chambre d'enfant. Il s'enroule dans ses couvertures avant de se coller contre le mur, là où il fait frais et là où un petit courant d'air filtre à travers l'atmosphère qui pue le tabac froid et l'alcool bon marché. Au loin, il entend son père rentrer. Sa voix grave et rauque qui fait trembler les murs, ses pas lourds et mal assurés. Il a encore bu plus que de raison. Murray Jr a bien fait de lui dire d'aller se coucher maintenant...sinon, il aurait été encore bon pour une bonne tannée.


Voilà des heures qu'il tourne en rond et il n'aime pas ça. Ruben a 8 ans et il serre le manche de l'énorme couteau qu'on lui a confié. La nuit est en train de tomber, il ne sait pas du tout où il est et il sait que personne ne viendra le chercher. Il a décidé d'aller chasser dans les bois tout seul, parce que c'est ce que les petits garçons doivent faire dans sa famille. S'il est pas capable de faire ça, il sera un nul toute sa vie. Tandis que la lumière décline, il entend des bruits, des grattements, des déplacements furtifs qui font bruisser les feuilles tout autour de lui. Ne pas avoir peur...ce sont les tapettes qui ont peur et il n'en est pas une. Ruben prend une profonde inspiration. Ca commence mal, son souffle tremble. Il va pas tarder à pleurer et à paniquer.
Garder le contrôle. Garder le contrôle.
Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dans les bois. Ce n'est pas la première fois qu'il chasse. S'il doit passer la nuit dehors, il doit trouver un abri. Et vite. Lentement, le petit garçon regarde autour de lui. Les paupières plissées, il lève la tête. Là. Cette grosse branche. Elle est parfaite. Suffisamment haute pour ne pas souffrir de l'humidité du sol. Suffisamment basse pour qu'en cas de chute, il ne se rompe pas le cou. Elle se divise en plusieurs rameaux sur lesquels il pourrait éventuellement s'allonger pour ne pas choper de courbatures demain matin, après tout, il n'est pas très lourd et dans ces conditions, sa constitution fine est un avantage. Au petit trot, il se dirige vers l'arbre tout en rengainant le couteau dans son étui pendant à sa ceinture. Il ôte ses chaussures dont il noue les lacets ensemble avant de les jeter par-dessus de son épaule. Pieds nus, il commence son escalade. Même s'il essaie d'être froid et calme, sous les cheveux en broussaille, sa cervelle file à toute allure. De quoi il va se nourrir? Combien de temps va-t-il passer dans ces bois avant qu'il ne retrouve le chemin de la maison? Ses mains trouvent facilement des prises, ses orteils se glissent dans le moindre noeud du tronc. En quelques minutes, il atteint son objectif.
Rester calme. Garder le contrôle.
Pourtant, son estomac est noué par la peur. Il a terriblement froid et il commence à avoir sacrément faim. Personne ne viendra le chercher. Maman est en prison pour une période de 6 mois. Murray ne va pas s'emmerder à venir le chercher. Murray Jr a d'autres chats à fouetter, il doit partir en ville mais Ruben n'a pas compris pour quoi exactement. Quand à son autre frère, Anton, il voit mal son pire tortionnaire se faire du souci pour lui. Il ne peut compter que sur lui-même parce qu'il s'est perdu tout seul. Quand on fait une connerie chez les Stevenson, on assume jusqu'au bout. Il avait voulu partir chasser tout seul pour qu'au moins, une fois, il sache ce que ça fait de voir son père éprouver un semblant de fierté à son égard. Murray ne voit en lui qu'un gamin maigrichon. Certes, il est doué pour les armes mais il y a toujours quelqu'un pour protéger ses arrières. Dans la famille Stevenson, les mâles doivent apprendre à se débrouiller seul. C'est bien beau d'avoir confiance en ceux de son sang...mais avoir confiance en soi, c'est encore mieux. "Ch'rais pas toujours là pour te torcher le fion" répètent les autres mâles de son clan. Une chouette s'enfuit en ululant faisant trembler les branches les plus fines de l'arbre et déclenchant un long frisson sur les épaules du petit garçon. Ruben serre les poings et les appuie sur ses yeux. Il ne va pas pleurer même si personne ne l'entend, même si personne ne le voit, il ne pleurera pas. Il va se débrouiller, il sait déjà tout ce dont il a besoin pour survivre, il doit juste garder le contrôle et organiser ses pensées.
Au bout de 9 jours, Ruben retrouvera le chemin de la maison. C'est un gamin sale qui rentrera. Murray arquera un sourcil en le voyant et il esquissera un sourire satisfait en voyant les mains sanglantes de son fils. Personne ne posera de questions au gamin. Dans cette maison, c'est une chose normale que de dispraître quelques jours et de revenir dans un état lamentable. Personne ne lui demandera où il était, ce qu'il a fichu pendant une semaine. Ruben se contentera d'aller jusqu'à la cuisine pour se faire un sandwich. Sans piper mot.


"Allez Ruben, bois ça, frangin. T'es un homme, un vrai maintenant! t'as planté ton premier mec."
Murray Jr lui tend un verre d'un drôle de liquide jaunâtre au goût âpre et qui monte rapidement à la tête. Ruben a 10 ans et il est en ville. Il a accompagné pour la première fois son frère aîné dans une de ces affaires qui l'intrigue depuis tant de temps. Des affaires? Ce n'est qu'une énième partie de chasse transposée dans un autre lieu. Autre lieu, autre proie. Les buildings et les tours ont remplacé les arbres. L'asphalte se substitue à l'humus. Les blacks, les latinos, les asiatiques ont remplacé les daims, les écureuils et les oiseaux. On piste, on traque, on débusque, on blesse et parfois on tue.
Même si Ruben rit avec les amis de son frère, quelque chose le hante. Il y a un truc en train de gratter sous son crâne et il s'efforce de faire cesser ces agaçants grattements à grand renfort d'alcool. A chaque fois qu'il ferme les yeux, il revoit cet inconnu. Un gamin, comme lui, 14 ans peut-être moins, peut-être plus, difficile à dire. Murray Jr et ses acolytes avaient formé un cercle et l'avait poussé en avant. A grands renforts de cris, ils l'avaient encouragé, ils l'avaient motivé. C'était la première fois que Ruben était au centre de l'attention, la première fois que des gens étaient de son côté. Il avait pris de plein fouet cette drôle de vague d'énergie, cette adrénaline qui faisait bouillir son sang et faisait ronfler un feu dans sa poitrine. Ruben avait échangé quelques coups avec l'autre gamin. Des années qu'il s'en prend plein la face, est-ce-que ça lui a appris quelque chose? Lorsqu'il a senti le nez de l'autre s'écraser sous son poing, il en a eu la preuve. Oui, il a appris des choses. Un râle s'est fait aussitôt entendre puis des gémissements, une respiration difficile et le tintement d'un objet métallique tombant au sol. Ruben avait instinctivement roulé au sol, s'était emparé du couteau qu'on avait jeté au milieu du cercle. D'un coup de rein, il s'est redressé, planté fermement sur ses pieds tandis qu'autour de lui il entendait des sifflements approbatifs. L'inconnu face à lui était une victime. Ca se voyait...les mains crispées autour de son nez tordu, les yeux remplis de larmes, il demandait pourquoi, ce qu'il avait fait, il implorait la pitié. De la pitié? Non seulement il est une victime, non seulement il a la peau noire mais en plus il supplie. Un être inférieur, ceux qui méritent de mourir parce qu'ils n'ont aucune dignité, aucune fierté, aucun amour propre, aucune confiance. Ruben s'était élancé en avant, le bras armé tendu sur le côté. La lame opéra un lent arc de cercle scintillant d'un éclat froid dans la lumière crue d'un reverbère. Ruben avait entendu un chuintement doux, il avait ressenti jusque dans son épaule la morsure cruelle du métal sur la chair de l'autre. Le gamin s'écroula au sol, hurlant, pleurant, morve et sang se mélangeant sur son visage grimaçant. La nausée envahit la gorge de Ruben. Les animaux blessés, on doit les tuer. Le couteau toujours à la main, il se laissa tomber sur les genoux, à califourchon sur l'adolescent étendu au sol. Une sirène retentit alors, Murray Jr l'arracha à sa proie et ils se sont tous retrouvés ici. Aucun souvenir du trajet si ce n'est les félicitations des amis de son frère qui chantaient agréablement à son oreille.


Test Rôle-Play
Enfer...
Nous sommes le 27 Décembre 2011. Une date comme une autre dans le village de Ruben. Son arbalète posée sur l'épaule, le jeune homme traîne derrière lui la carcasse d'un daim. Un carreau avait suffit. Voilà plus de 20 ans qu'il chasse. Les échecs? Il ne les connait plus. Les carreaux perdus, non plus. Quand on se prend une beigne pour chaque munition gâchée on apprend vite à viser juste et efficace et on pense toujours à récupérer son carreau.
"Murray! j'ai la bouffe pour la semaine!" Ruben lâche le daim devant la maison et gravit les quelques marches qui mènent au perron. "Murray?" La porte est ouverte. Fronçant les sourcils, Ruben détend son bras portant son arbalète. On ne laisse jamais la porte ouverte chez eux. Et on répond tout le temps, que ça soit par une insulte ou un beuglement, il y a toujours une réponse. "Putain, Murray, tu réponds oui ou merde?!" Du bout de son arbalète, il pousse la porte. Le salon baigne dans la semie-obscurité des stores tirés. Penchant légèrement la tête sur le côté, il distingue des bruits de succion provenant du fauteuil tournant le dos à la porte. Avançant un pied devant l'autre, Ruben pénètre à l'intérieur aussi silencieux qu'un puma. Sa respiration est calme, sa prise sur la crosse ferme, son doigt effleure la détente. Aux bruits de succion succèdent des sons de déchirure. Y a pas de prédateur à part lui dans les environs. Qu'est-ce-que c'est que "Putain de bordel de merde." Rapidement, Ruben épaule son arme. Il aperçoit une tête par-dessus le dossier du fauteuil. Il avance encore un peu. "Mais putain, c'est quoi ça?" La tête se redresse et il voit le visage de Murray Jr, la chemise déchiré, du sang et d'autres fluides pas très propres dégoulinant sur son menton. La bouche de ce dernier se tort en poussant une sorte de râle ou de grognement. "Ray mais qu'est-ce-que tu fous?" Murray Jr se lève, la démarche saccadée, les bras tendus, c'est alors que Ruben remarque les blessures à la poitrine de ce dernier. Une plaie béante au niveau du ventre mais rien n'en sort alors que techniquement parlant c'est un foutu chapelet de tripes qui devraient chercher à se faire la malle qu'il devrait voir. Son frère aîné en joue, Ruben entame un lent déplacement vers la gauche pour voir ce que ce Ray était en train de bouffer. Il ne distingue que les chaussures de son père. Son père qui était en train de se faire bouffer. Cru. Pour sûr que sa viande devait même pas être bonne tellement les années avaient accumulé de la graisse sur le ventre. L'hideux exemplaire de Ray continue à râler. Garder le contrôle. Réfléchir vite. S'adapter. Dominer. Ruben reporte son regard sur son frère. "Désolé, Bro'" Il appuie sur la détente, un sifflement brise le silence et le carreau va se ficher dans le crâne de Murray Jr. Pile entre les deux yeux. Bondissant au-dessus de l'accoudoir, Ruben se retrouve enfin face à son père. Battant plusieurs des paupières, il lui faut quelques secondes pour assimiler et comprendre le spectacle qu'il a face à lui. Murray Stevenson est assis dans son fauteuil, la gorge ouverte par ce qui semble être des dents humaines. Sa chemise est déchirée et par l'ouverture faite sous le sternum, ses organes pendent jusqu'au sol. Les yeux et la bouche ouverts il fixe le plafond. Ruben secoue lentement la tête : "T'étais peut-être un enfoiré, mais même un enfoiré doit pas crever la gueule et les yeux ouverts." Posant son arbalète sur la table basse derrière lui, Ruben s'approche de son père et avance la main pour lui fermer les yeux. C'est alors que l'impensable se produit une seconde fois. Un grognement glougloutant s'élève de la gorge déchirée, le visage mort s'anime, un bras se lève et des doigts crochus se serrent sur les avants-bras de Ruben. La mâchoire claque dans le vide. "Mais, lâches-moi! Lâches-moi, bordel!" Les réflexes prennent le dessus sur la raison. Sa tête va à la rencontre du nez paternel. Un coup. Deux coups. Mais le mort-vivant ne lâche pas, ne desserre pas son étreinte. S'arc-boutant, prenant appui d'un pied sur le ventre mou de ce cadavre animé, Ruben tire en arrière de toutes ses forces. Sa veste se déchire et il tombe à la renverse, sa tête cognant rudement le sol. On aura mal plus tard, se dit-il malgré les petits points noirs dansant devant ses yeux. Roulant sur le côté, il s'éloigne de l'abomination, le souffle court, l'adrénaline coule dans ses veines, le sang bat à ses oreilles. Du regard, il cherche quelque chose pour cogner. Quelque chose pour tuer. Quelque chose de lourd, quelque chose qui écrase. Murray Père se lève difficilement et d'une démarche saccadée et chancelante s'avance vers lui. Le mort-vivant trébuche sur ses propres intestins qui tombent au sol avec un bruit humide écoeurant. Ruben en a vu des trucs dégueulasses durant sa vie mais ça, jamais. Son arbalète est trop loin et c'est le seul truc qui s'était avéré efficace. Murray se rapproche encore, poussant dans son avancée les meubles en travers de son chemin. Une détonation retentit. Le crâne explose et le corps s'effondre au sol. La silhouette d'Anton se découpe dans la lumière filtrant de la porte. L'autre fils Stevenson recharge son arme et vise Ruben.
"Il t'a mordu?
- Mais...mais...
- Il t'a mordu oui ou non?
- Mais c'est quoi ce bordel?
- Tu me réponds ou ta cervelle va décorer le salon.
- Non, il m'a pas mordu!
- T'es sûr?
- Prends moi pour un con aussi. Tu veux que je me foute à poil et que tu vérifies?"
Anton baisse lentement son arme avant d'entrer dans la maison. Sans aucune hésitation, il se dirige vers le ratelier à fusil et commence à fourrer tout ce qu'il peut dans un sac de sport.
"Anton, il se passe quoi?
- Le monde part en couille.
- Sans blague? Je viens de buter Ray et Murray, un peu plus d'explications serait la bienvenue.
- J'arrive de Lancaster. C'est un truc de malade, Rub'. Les gens se bouffent entre eux. Les morts...les morts sont pas morts. Ils se relèvent avec une seule envie te bouffer le cul. Les flics sont submergés, l'armée aussi. J'ai vu des gamins à moitié bouffés ramper pour bouffer d'autres personnes. Ca prend tout le monde...les gonzesses, les hommes, les mômes, les vieux." Anton arrête de remplir son sac, passe une main sur son crâne rasé à blanc avant de secouer la tête. "Tout ce que je sais c'est qu'une fois que t'es mordu par ces saloperies, t'en deviens un à ton tour. Comme la rage pour les renards.
- Tu sais comment on les tue?
- Ouais. Ouais, je sais. Et toi aussi visiblement." Du pouce, il indique le cadavre inerte de Murray Jr.
" L'arbalète?
- Mais non, ducon. La tête. Faut viser la tête. Faut leur exploser leur putain de cervelle parce que même coupés en deux ou décapités ils cherchent à te bouffer. Aides-moi. On prends tout ce qu'on peut ici. On nettoie les environs proches. On écoute la radio et on avisera ce qu'on fait." Anton se penche et prend l'arbalète qu'il tend à son frère. "Je pensais jamais te dire ça un jour, mais chuis content que tu soies encore en vie. Ca me l'aurait foutu mal de me retrouver tout seul comme un gland. Et...t'es un putain de tireur. Bien meilleur que moi, que Ray ou que Murray.
- Ouais, ben, on se roulera des pelles plus tard si j'ai bien compris."


Et vous ?

Pseudonyme ou prénom du joueur ▬ Ashe
Présence sur le forum ▬ Je risque d'être connectée tous les jours (sauf certains week-ends, généralement 1 sur 2)
Commentaire ▬ Je suis trop contente de vous avoir trouvés =) Je me suis matée tout récemment TWD (série bouffée intégralement en 2 jours) et on voit de suite où va ma préférence question personnage. ^^
Comment as-tu connu ce forum ? ▬ Sur le forum best-RPG.
Code règlement ▬ Prenez garde, ils sont partout, ils sont affamés et près à vous dévore! courez le plus vite vite possible et ne vous retournez sous aucun prétexte. Survivrez-vous?
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Aidrian E. Calagan
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 14:15

OH LA VACHE ! Super bon choix d'Avatar ! Une vraie fan de TWD ! J'aime.
Bienvenue sur le forum, ta fiche est finie ou ?...
J'espère que tu t'amuseras bien ici.
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Edward J. Wood
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Lieu de naissance : Texas...le premier qui me sort Texas Walker j'le bute !
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 14:22

WELCOME PETIT NOUVEAU TOUT BEAU !!!
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Ruben Stevenson
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 14:24

Oui, oui. C'est fini. Rhaaa Norman Reedus...j'ai jamais trouvé un redneck aussi sexy. Merci TWD.
Je m'excuse à l'avance pour les éventuelles grossièretés qui risquent de fuser ^^
Faites attention petits écureuils...Ruben débarque et il est chargé à bloc \o/
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Charlie Keegan
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 14:49

Ho my god, c'est Adèle qui avait raison *__* des gens *___*

Bienvenue *__*

*idolatre les nouveaux depuis dix minutes.*
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Adèle A. Porter
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 15:16

Bienvenue dans la famille *_*
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Ruben Stevenson
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 15:24

Charlie Keegan a écrit:
Ho my god, c'est Adèle qui avait raison *__* des gens *___*

Bienvenue *__*

*idolatre les nouveaux depuis dix minutes.*

Et t'as rien vu, Gamin. Quand tu me verras à l'oeuvre, je serais ton dieu. Cool
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Charlie Keegan
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 15:26

*Entend Charlie protester*

Ho, se sera peut-être plus le cas de la joueuse *__* *s'enfuit*

*arrête de flooder*
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Lisabelle Everyleen
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyMer 21 Déc - 19:59

Bienvenue !!
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Aidrian E. Calagan
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MessageSujet: Re: Ruben Stevenson Ruben Stevenson EmptyJeu 22 Déc - 8:49


“ BIENVENUE SUR AOM„

Je t’accompagne à présent pour la modération de ta fiche .

« L’arbalète ». C’est fou ce que je me suis marré en lisant ça, bordel ! Un régal cette fiche. C’est avec plaisir que je te valide ! Eclates-toi bien avec ce Ruben, il en vaut le détour ce mec. Pour la dureté et le côté ultra trash, c’est exactement ça. Le forum est déconseillé au moins de 16 ans, c’est pas pour rien, donc lâches-toi !



“ VOICI L’ANTIVIRUS !„
Nous avons l'honneur de te dire que tu es validé(e) ! Prends tes armes et charges ton flingue ! Ça va swinguer dans la baraque ! N'hésites pas à venir poser des questions si besoin aux administrateurs et modérateurs. Vises le crâne, surtout ne te fais jamais mordre et, si tu es perdu(e) sur tes origines, n'oublies pas de lire la fiche des espèces ! Il est temps d'aller faire tes fiches de liens et de Rp. Pour toutes annonces du forum, absences des membres et questions, c'estici! Veille au respect du règlement ! Bon jeu sur Army of me !
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