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Heaven is not here [Lisabelle]

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Charlie Keegan
Charlie Keegan
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MessageSujet: Heaven is not here [Lisabelle] Heaven is not here [Lisabelle] EmptyMer 21 Déc - 21:40

Le temps qui court et qui s’essouffle plus que l’Homme lui-même. C’est l’anéantissement de l’espèce humaine. C’est l’extinction. Une extinction pour mieux recommencer, peut-être. Il en doutait fortement. L’humain était trop bête et stupide, il ne se consolait jamais dans ses erreurs. Il les aggravait seulement plus tard. Il ne savait pas régler les soucis et la preuve était là : la plus grande pandémie jamais connue était impossible à éradiquer. Charlie ignorait combien de survivants il pouvait bien rester encore de bien vivant sur cette terre. Il savait seulement qu’il en faisait partie, même si ce n’était pas forcément pour le réjouir. À quoi survivre dans un univers qui n’a plus rien de vivant? Bien sûr qu’il avait déjà songé à laisser tout tomber, comme ça. Étrangement, lorsqu’il se débattait avidement pour vivre, tout tournait continuellement à la merde. Et lorsque la mélancolie du désespoir le gagnait, c’était le calme plat. À croire qu’il n’était fait que pour maudire et être maudit à son tour par ces bêtes.

Son regard perdu se pose sur cette chose, à travers cette fenêtre, un peu plus loin à l’extérieure. Elle ne l’a pas repéré. Elle se contente de chercher sous les yeux du jeune mortel. De chercher sa faim comme pour sa propre survie. Il ne put s’empêcher de s’interroger sur leur nature à la voyant. Les cadavres déambulant avaient pourtant l’air si vivant… Il alla jusqu’à se demander comment se portait sa famille. Sa propre famille dont il n’avait jamais vraiment pris la peine de demander des renseignements. Sa famille dont il s’était éloigné et qu’il ne croyait pas vraiment revoir un jour. Il se surprenait à rêvasser à elle, à l’imaginant morte, dévorée, décimée de ses membres. Un drame pourtant bien commun dans ce petit univers apocalyptique. Un destin commun… Il ferma les paupières quelques courts instants. Instants qui furent toutefois suffisamment long pour que son corps épuisé tombe entre sommeille et éveil. Ce qu’il s’était toujours refusé depuis ce premier janvier, depuis le début de la crise. Il s’endormit, même, complètement. Bien que ce ne fut guère long, son repos fut pour lui gratifiant. Les jours à veiller ne se comptaient plus. Les jours à courir non plus. Il était à l’abri ici depuis un peu moins de vingt-quatre heures. Vingt-quatre heures qu’il était à cette fenêtre, aussi immobile qu’un mort, si on peut dire ainsi. C’était d’ailleurs, plutôt ironique… Son bras inerte retomba mollement alors que sa conscience filait entre quelques rêves perturbés par les visions d’horreurs du quotidien qu’il vivait. En tombant, sa main s’accrocha à son sac qui bougea… qui bougea et qui fit inévitablement un certain bruit… le métal à l’intérieur s’entrechoqua, un tic-tac étrange en émana et, sans s’en être rendu compte, un fond musical se lança de son lecteur CD fonctionnant à batterie, un truc vieux comme le monde, quoi. En l’entendant, il grommela un son incompréhensible avant d’ouvrir les paupières.

Quelque chose percuta aussitôt la vitre dans laquelle il était appuyé depuis des heures maintenant. La bête affamée qu’il observait plus tôt l’avait finalement remarqué. Elle avait posée ses yeux exorbités, rouge de sang. Un œil manquant, d’ailleurs. La bave à la commissure de ses lèvres déchirées, de sa bouche édentées et pourrie de l’intérieure. Il sursauta en la voyant, tombant presque du poste où il était prostré. Le macchabé frappait vainement contre la vitre qui vibrait sous chaque coup. Il songea à resté là pour s’en moquer encore un peu jusqu’à ce que la vitre qui le protégeait, justement, comme à se fissurer d’un peu partout. Il songea qu’il était donc temps de partir. Au moment où il se dégageait de l’endroit pour s’enfoncer dans les ténèbres de l’appartement qu’il avait emprunté pour le coup, la fenêtre céda complètement, laissant entendre le gargouillis désagréable du monstre. Le hacker ferma plusieurs portes derrières lui et, s’Arrêtant brusquement en croisant quelques cadavres déambulant, changea de plan et de direction pour sauter directement d’une fenêtre ouverte à sa droite. Pour tout dire, il s’y glissa plus qu’autre chose. Étant au rez-de-chaussée, ce n’était qu’une facilité de plus. Le coup de vent froid qui s’infiltra sous ses vêtements le paralysa un instant dans un frisson glaciale. Ce n’était pas peu dire qu’il en avait réellement marre et par-dessus la tête de ces conneries. Soupirant, il prit ses jambes à son coup pour faire changement, se disant que rester là n’avait plus d’importance et qu’il valait mieux s’éloigner le plus possible.

S’il s’était toutefois attendu à rencontrer âme qui vive dans les parages, en tournant juste là, au coin de cette petite avenue… Non. Il ne s’y attendait pas. Pourtant, il en ferait bien passer son étonnement… Oui, car en fait, il n’était plus aussi seul qu’il l’avait déjà imaginé. La silhouette non loin de lui n’avait pas les mêmes habitudes. Et si, d’abord, il hésita à la héler, s’imaginant un autre cadavre, il constata qu’elle n’en était pas un. Il gueula donc en apercevant la direction qu’elle prenait, c'est-à-dire celle d’où le jeune homme provenait, finalement un fort : « Pas par là! » qui sonna étrange à ses propres oreilles tant il n’avait plus l’habitude d’entendre le son de sa voix, sans avoir parlé pendant près d’une journée entière, ce qui n’était absolument pas dans ses habitude. Parler, c’était comme se prouver qu’il n’était pas fou, encore, après tout…
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Lisabelle Everyleen
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MessageSujet: Re: Heaven is not here [Lisabelle] Heaven is not here [Lisabelle] EmptySam 24 Déc - 13:47

Un homme venait de tomber, il s'était écroulé, avait touché le bitume déjà mort. Le temps passa, une éternité ... Autour de lui d'autres personne s'étaient écroulées de la même façon inerte la joue dans la poussière mais cela n'avait plus d'importance ... Finalement, l'homme rouvrit des yeux rouge d'un geste vif.

Lisabelle sursauta allongée aux côtés de Rémy. Ils s'étaient endormis une nouvelle fois main dans la main. C'était de plus en plus fréquent aussi Lisabelle acceptait elle de mieux ses sentiments à l'égard du jeune homme mais son esprit encore embrouillé par son cauchemar ne pensait pas à cela. Elle releva plutôt sa tête. Se leva carrément et fit quelque pas. Ils étaient tous en sécurité. Elle vérifia encore une fois le périmètre. Posa un poignard près de chaque mains et s'éloigna aussi silencieuse qu'une ombre pour ne pas réveiller qui que ce soit. Elle devait trouver un autre coin tranquille. Une semaine que nulle n'était passée et cela n'allait pas durer éternellement.

Arc a la main, elle s'avançait prête à tirer sur le premier de ces fichu démon qui comme l'homme de son cauchemar c'étaient réveillés après leur mort pour devenir des abominations.

« Pas par là! »

Elle pivota avec un mélange de souplesse et de rapidité meurtrière puis remarquant qu'il ne s'agissait que d'un jeune garçon humain elle baissa légèrement son arme sur ses gardes.

«Qui t'es toi ? Et que fais tu là seul ? »

Elle avait insisté sur le dernier mot de sa phrase. Etre seul en ces temps de trouble était synonyme de mort. Et puis quel idiot aurait hurlé de la sorte ? Sa voix a elle était froide et douce à la fois mais pas très forte. Elle s'était approchée du jeune homme et n'était plus qu'à trois pas de lui. Si il la menaçait de quelque manière que ce fut, elle le tuerait, c'était aussi simple que cela et dans ses yeux clairs cela était visible. Tuer ne lui faisait pas peur.

Un petit garçon se battait dans la cour avec son père, sous les yeux de ce qui devait être sa soeur et sa mère. Les deux femmes ne pouvaient s'empêcher d'être inquiètes. Le petit garçon lui, s'amusait plus qu'autre chose. Il aimait gagner. Il n'aimait pas perdre. Aussi, comme à chacun de ses entrainement, il se donna à fond. Il aurait tellement aimé avoir un jour un sourire fier sur le visage de son père. Il sautait, dansait presque avec son épée fine en main. Puis soudain, une dague sortie de sa ceinture. Il la lança sur le sol avec habileté si bien qu'elle se planta prés du pied de son père. Son père suspendit son geste et son fils en profita pour le contourner et le faire chuter sur le sol avant de lui sauter dans le dos épée sous la gorge. Cela de fait, il lâcha prise et s'écarta. Son père rentra dans la maison comme souvent alors que sa mère lui tendit sa main : "Viens Lisabelle, c'est l'heure de manger."
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Charlie Keegan
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MessageSujet: Re: Heaven is not here [Lisabelle] Heaven is not here [Lisabelle] EmptyDim 1 Jan - 16:53

[HJ: ce n'est pas particulièrement bon ou long... :/]

Il grinça des dents, secoua la tête. Il ne comprenait vraiment pas qu’elle était cette manie qu’avait les gens d’avoir en leur possession ce genre d’armement près à décocher un carreau entre les deux yeux si le besoin se faisait sentir. Elle ne la garda toutefois pas levé sur lui, à son plus grand soulagement. Y’en avait marre, quoi, à la fin. Il n’était pas une biche sur qu’on pouvait viser. Il n’était pas non plus une cible avec laquelle on pouvait agréablement s’amuser en tant de guerre. Il s’était arrêté dans l’élan de sa course à la vue de l’arme, manquant de près de buté contre un truc plutôt quelconque. Il reprit toutefois rapidement sa première intention, jeta un bref coup d’œil derrière lui pour s’assurer que le moribond n’avait toujours pas franchie la limite pour qu’il reprenne sa course de plus belle en plantant là l’autre qui ne faisait que le questionner au lieu de l’écouter. Il songea que ce n’était pas particulièrement le moment pour faire connaissance et il décidé de trépigner sur place, dansant d’un pied à l’autre sur place, vaguement mal à l’aise. Et comme à son habitude, il ne répondit à aucune des questions qu’on lui posa.

« Je n’aime pas vraiment être une sourie lorsque le chat est pas trop loin. » déclara-t-il simplement avant de s’avancer à pas rapide. « Tu fais comme tu veux. J’te dis qu’y faut pas que t’ailles par là et tu t’arrêtes en plein milieu du chemin… Il est où le sens de survie? »

Décidément, Lawson courrait aussi vite que l’éclair derrière les emmerdes qui finiraient éventuellement toujours par le rattraper et dans le seul but de lui donner l’ultime coup de pied aux fesses, et bien mérité, en plus, par-dessus le marché. Il ne s’en plaindrait pas. C’était de sa faute, après tout, s’il finissait un jour avec un coup de batte de baseball sur la tête. Il arriva finalement à sa hauteur, hésita avant de poursuivre sa route sans rien ajouté. Il ne cherchait pas à aller particulièrement loin, mais ne tenait pas à resté dans les parages. Il s’agissait peut-être d’un rodeur et d’ici deux minutes, il y en aurait une meute entière. Pour une fois, justement, que ce n’était pas de sa faute et qu’il ne les attirait pas parce qu’il avait trop gueulé! Il tourna vivement ses iris d’émeraudes vers elle, détaillant rapidement à qui il avait à faire, notant entre autre son comportement sur le qui-vive, songeant qu’il valait peut-être mieux pour sa propre santé la laisser là et partir de son côté. C’tait bien son genre, après tout, de déclarer que finalement il s’était trompé, qu’il n’y avait pas de zombie par là, de la regarder filer dans cette direction et se faire bouffer à sa place pour mieux fuir, lui-même. Il ne disait pas dans ce scénario tout le mal qu’il aurait ensuite pour dormir et l’envie de vomir irrépressible qui s’emparerait inévitablement de sa personne.

« Enfin, j’suis galant, là. J’te dis qu’y faut pas y aller. Après, tu fais ce que tu veux de ta peau. »

Il n’avait pu s’empêcher d’être un minimum sympathique, pour une fois, déclarant une vérité quelconque qu’il n’imitait plus. Il n’avait aucune affection pour personne, jamais. Et même s’il donnait l’impression parfois de n’éprouver aucune rancœur, il ne le supportait pas. C’était faire avec ou se laisser couler un peu plus.
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