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Trois zombies et un idiot perché

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Charlie Keegan
Charlie Keegan
Why so serious ?
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MessageSujet: Trois zombies et un idiot perché Trois zombies et un idiot perché EmptyJeu 22 Déc - 15:21

Le silence. Le silence brisé par une seule chose : lui-même. Lui-même perché sur une petite cabane vide… un petit garage qui n’était même pas suffisamment gros pour prendre une voiture. Il n’y avait pas trouvé grand-chose en l’explorant et s’était, du coup, risqué à entrer dans l’immeuble misérable de pas plus de quelques trois étages qui semblaient bien sur le point de s’effondrer sur lui à tout moment. Dans une cuisine d’un des appartements du rez-de-chaussée, il avait croisé un des propriétaires qui se faisait un festin gourmand d’une femme (du moins le cru-t-il) qui n’avait plus rien de féminin, qui était tout sauf vivant ou mort-vivant (en gros, ce n’était plus grand-chose si ce n’est de la chair bouillie…) Ledit proprio avait du sentir l’intrusion, car malgré les pitoyables excuses du jeune humain, il grogna, cracha, se redressa rapidement en hurlant quelques sons incompréhensibles. C’était qu’il n’était pas d’humeur à se faire déranger en plein repas, c’était à croire. Charlie lâcha un juron bien placé avant de se retourner vivement pour rapidement sortir de l’appartement. Il se rendit compte toutefois que le propriétaire avait prévu un peu dîner en bonne compagnie et avait quelques invités que le garçon n’avait pas remarqués d’abord. Il se dû finalement se reculer jusqu’au fond du terrain privé, entre un mur de béton et un garage minuscule qu’il avait déjà visité. Si on lui demandait comment il s’y était pris pour grimper là-dessus aussi rapidement, il aurait répondu qu’il avait miraculeusement sauté, c’était l’adrénaline qui faisait des miracles. Il n’en était rien. Il était seulement monter sur une pile de bois de chauffage derrière et l’avait repoussé tant bien que mal du pied, ensuite, pour la faire tomber. Ce n’était qu’un coup de bol s’il était toujours vivant, coincé comme il était… Ce n’était pas vraiment la première fois non plus qu’il se retrouvait dans une situation comme celle-là, à défaut que pour une fois, il n’était pas mal pris, à moins qu’une de ces choses ait suffisamment d’intelligence pour se décider à littéralement grimper, ce qui l’aurait grandement étonné, en même temps.

Il se détacha de son sac pour une très rare occasion où il le faisait, le retirant de son épaule pour le déposer sur le ton, prenant soin de s’assurer qu’il ne ficherait pas le camp en glissant sans qu’il ne s’en rende compte. Il s’en servit comme appui, comme confort sur lequel il déposa simplement sa tête étourdit par la faim. C’était encore une journée perdue, à croire. Si ce n’était pas les zombies qui le tueraient, se serait forcément qu’il allait mourir de faim si ça continuait. Allongé sur le dos, il se contenta d’attendre… Attendre quoi exactement? Il l’ignorait encore… C’était suffisant pour lui de penser que demain ils seraient partie et qu’il aurait la paix. À moins bien sûr qu’il ne crève de froid avant eux. Un soupire, il se retourna sur le côté, incapable de pensé à un moyen de sortir de là. Descendre, après tout, signifiait la mort. Il pouvait toujours tenter de descendre pour entrer dans le garage, mais puisqu’il avait laissé la porte ouverte un peu plus tôt, sans doute que l’un d’entre eux y était vaillamment entré en espérant pouvoir mieux l’atteindre ainsi. Il pouvait toujours tenter de sauter littéralement en espérant bondir suffisamment loin pour parvenir à échapper à leur gueules béantes. Ça lui vaudrait toutefois sans aucun doute une bonne fracture quelque part qui achèvera là sa misérable aventure parmi les vivants. Attirer leur attention sur autre chose? Plus facile à dire qu’à faire puisque c’était lui qui les intéressait vraiment. Lui… sa chair… son sang, ce petit cœur stressé qui battait sous ses vêtements, sous ce corps amaigrie et quelque peu ridicule dans ces vêtements trop amples.

« Ho la ferme, j’pas foutu de réfléchir bande de zigouillons affamés. » pesta l’informaticien avant de nouveau se retourner se le dos, en plaquant d’instinct ses mains contre ses oreilles, détestant particulièrement l’écoute de leur plainte morbide. Il savait bien que leur adresser la parole comme ça ne servait à rien sauf bien sûr à leur confirmer qu’il existait, là, sur ce toit minuscule et qu’il n’attendait qu’à être cueillit par leur main à la chair déchiquetée de toute part.

En désespoir de cause, l’Américain se retourna sur le ventre de manière à pouvoir glisser sa main dans son sac à tout faire. Il chercha il ne savait quoi exactement à tâtons et se contenta de tirer sa vieille radio à batterie. Tant qu’à les écouter eux, autant chercher quelque d’utile à faire… Il n’avait pas remarqué pendant sa course qu’il avait percuté l’encadrement d’une porte de son sac et que ladite radio en avait, du coup, grandement souffert. Malgré les nouvelles piles qu’il glissa à l’intérieur, elle refusait de s’allumer. Il ne pu que grogner plus fort que les macchabés sur cette découverte des plus agaçantes.

« C’est d’votre faute, c’qui arrive là, non d’un chameau pourri. » grommela-t-il avant de trouver quelques pièces de métal dans un sac de papier brun, ranger parmi les autres trucs qu’il trimbalait continuellement avec lui. « Si vous étiez plus humain, aussi, peut-être… » continuait-il de marmonner en saisissant ce un tourne vis dans le but d’éventrer la machine et voir ce qu’il clochait la dedans. Une vis roula d’entre ses doigts et il ne pu retenir un hurlement qui n’avait rien de bien masculin en la voyant tomber du toit. Il gueula si fort qu’une volée d’oiseau décolla non loin d’ici. C’était la goutte qui faisait déborder le vase. Il gueula plus fort tous les jurons qu’il pouvait connaitre avant de se taire d’agacement. Ce n’était décidément pas son jour. Quand est-ce que ça l’avait déjà été, d’ailleurs? Il n’en avait pas même l’ombre d’un souvenir.

« Saleté de merde de ********** ! »

Buté, il fracasse la vieille radio qui ne fonctionnerait probablement plus jamais du coup contre le temps en la rangea brutalement en continuant de pester entre ses dents, frustré qu’il était. Il ne songea même à sortir une autre distraction et s’allongea de nouveau, frappant minutieusement du point en se laissant simplement aller à un désespoir certain, ravalant sa terreur qu’il transforma plutôt en haine. Il était à bout, c’était normal, non? Il ne s’attendait même pas à voir une nouvelle tête bien vivante apparaitre dans son champ de vision dans les minutes ou heures à venir… Se serait sa surprise bien méritée, sans doute…
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Adèle A. Porter
Adèle A. Porter
MODO ♠ Petit Ange de glace
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Lieu de naissance : Austin, Texas.

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MessageSujet: Re: Trois zombies et un idiot perché Trois zombies et un idiot perché EmptySam 24 Déc - 19:59

    « Adèle... Adèle pourquoi tu dors ? »

    La demoiselle se réveilla en sursaut et regarda autour d'elle : elle était persuadée d'avoir entendu Shaun. Son coéquipier ronflait comme un porc à coter d'elle et fût dégoutée en le regardant. Ils étaient de surveillance ce soir, elle lui donna un coup de pied dans les côtes pour le réveiller :

    « Allez faut qu'on aille faire la ronde ! »


    Elle l'aida à se relever et après avoir mit sa ceinture avec son arme à feu et ses couteaux s'étira :

    « Tu pourrais être plus douce quand même.
    -Je ne suis pas ta mère ! »

    Adèle, froide ? Non pas du tout, elle avait rêver de Sean. Son fiancé... Comme à chaque fois elle était de mauvaise humeur et se demandait ce qu'elle faisait encore sur cette terre remplit de zombies. Rien. Elle protégeait des hommes qui savaient sûrement ce qu'il ce passait -c'est pourquoi elle continuait de les protéger- et cherchait les survivants dans les zones infestés de zombies. En tant que « gardien de la paix » elle se devait d'être gentille, accueillante, rassurante alors que parfois elle n'en avait rien à faire des autres. Combien de fois avait-elle faillit perdre la vie en voulant sauver des idiots qui voulaient jouer au héro ? Une fois dehors, son camarade parla :

    « Adèle ?
    -Hum.
    -C'est vrai que tu as été kidnapper par les Bouchers ? »

    Adèle le colla au mur du bâtiment en mettant son coude sous sa gorge :

    « Qui t'a dit ça ?

    -Ce ne sont que des rumeurs !
    -Alors tu ferais mieux de te la fermer ! »


    Elle lâcha la pression sur le cou de son coéquipier et continua d'avancer en éclairant les alentours. La nuit semblait calme même si les ombres rôdaient. Exceptionnellement calme, la ronde se termina sans bagarre, sans meurtre. Au petit matin, la relève arriva. Adèle mit alors la casquette de « sauveur » et partie dans le zones plus infectées par le virus. Son sac sur le dos : elle avait le nécessaire pour soigner, recoudre des plaies mais aussi des provisions pour tenir plusieurs jour et ce même si elle en donnait à quelqu'un. Elle n'eut même pas le plaisir de marcher longtemps puisqu'en regardant dans des immeubles près de son lieu de travail, entendit une voix humaine pester. Dans une cours d'immeuble : trois zombies attendaient que leur repas descend du toit.

    « Ce n'est pas gentil de les faire languir. »


    Adèle s'approcha des zombies en lançant le premier couteau dans la tête du plus rapide. Puis vient le second qu'elle rata de peu. Finalement elle abandonna les couteaux et comme le silencieux était mis sur son pistolet, elle tira deux balles dans la tête de ceux qui restaient. Une fois ces derniers à terre, elle alla chercher son premier couteau et s'en servi pour couper la chair pourrie du cou et ainsi arracher la tête du zombie.

    « Ils sont morts une fois de plus vous pouvez descendre. »

    Elle coupa les deux autres têtes et essuya ses couteaux dans l'herbe avant de faire de même avec ses mains. Finalement elle pointa avec son arme l'humain : sait-on jamais qu'il est été mordu par ces créatures.

    « Vous avez été mordu ? »

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