PSYCHOLOGIE ▬ « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». Cette phrase représente quelque peu William dernièrement, mais cette phrase représente beaucoup pour lui. Venant d’un comics, son préféré, cette phrase a toujours signifié une sorte de crédo, une façon de vivre. Mais William n’est pas un super-héro, loin de là, il n’en possède pas toutes les caractéristiques. Ce qui va le trahir dès les premières secondes, c’est son tempérament. Ne le titillez pas trop… Il risque de ne plus s’arrêter, c’est que la bête elle mord ! William est ce genre de personne qui part au quart de tour pour un oui ou un non. « Comment ça y’a plus de soda !? Tu ne sais pas COMMENT je m’appelle moi !!! ». Bon, c’est légèrement amplifié, mais le résultat est toujours le même. Avec lui, vous n’aurez jamais raison. Monsieur a un QI plus élevé que la moyenne, alors il se croit et affirme avoir plus de capacités que les autres, et donc avoir le monopole sur ce qui est vrai. Même si il faut l’avouer, il a souvent raison, mais cela devient maladif aujourd’hui quand il pique ses crises uniquement parce qu’on lui tient tête. C’est d’ailleurs principalement pour cette raison qu’il travaille en solitaire et dans un domaine où personne ne pourra le contredire. Il dessine ce qu’il veut sous la forme qu’il le décide, lui laissant un sentiment de puissance. Mais attendez, positivons un peu, William n’est quand même pas qu’un enfoiré, se croyant au dessus de tout, s’énervant pour un rien, c’est aussi une personne tout a fait respectable et intéressante quand tout va bien. Ayant un sens de l’humour développé, des vannes perdues fusent souvent face à un ou deux zombies, du moment qu’une blague ne lui retombe pas sur le coin de la figure, son sens de l’humour reste ouvert. En faite, on peut dire que William fonctionne selon deux modes, celui qui rage et que tout énerve. Mais il y aussi la personne patiente, présente pour aider les autres et porter bons conseils dans les mauvais moments. En faite William c’est une personne qu’on aime admirer et détester, et il le sait très bien. Ce qui lui donne un brin désorienté, jouant sur deux personnalités bien distinctes à des passages distincts. Cela ne l’aide pas à se sentir au final bien dans ses baskets. Avec une vie comme la sienne, il est légèrement perturbé le garçon.

POINTS FORTS ▬ Les points forts d’un dévastateur sont nombreux, il faut l’avouer. Développant une force extraordinaire, ses atouts ne sont pas seulement dans sa force. Possédant un QI supérieur, il a des capacités de pouvoir guider et gérer une troupe, s’imposant avec son caractère en tant que leader. Enfin, si les autres l’acceptent. Car, il reste légèrement surhumain, mais ce n’est pas un Dieu pour autant. William est aussi un excellent dessinateur, son coup de crayon est efficace. Il maîtrise avec aisance les différentes techniques de dessin (papier, tablette…) mais reste quand même un inconditionnel adepte du crayon à papier. Ayant passé quelques années au Texas, dans ses veines coules des habilités à l’orientation et la reconnaissance. Comme une sorte de chien de chasse, sauf qu’il ne s’en tient uniquement à la boussole. Le reste comme les armes à feu ou l’instinct de survie, se développe petit à petit. Son dernier atout, la conduite. Ayant eu à l’époque un permis voiture et un permis moto, son petit plaisir était de faire quelques tracées sur des lignes droites ou encore des circuits. Ce qui fait de lui un pilote plutôt agile et réceptif. Cela peut toujours servir dans des courses poursuites ou des fuites.

POINTS FAIBLES ▬ « Non non non ! » légèrement maladroit, ses quelques bavures quotidienne peuvent devenir contraignante. Ce n’est pas tout d’être fort physiquement et intellectuellement, mais il faut aussi pouvoir assurer et avoir la classe dans toutes les situations. Ses phobies sont grandes, les avions, le vide en général, et les serpents. C’est beaucoup en effet, mais ce sont des choses qu’il a souvent réussi à éviter pour ne pas lui causer trop de torts. En plus de ça, c’est un grand joueur, pas vraiment gérable face à la défaite. Laissez le perdre à un quelconque jeu ou un défi, la furie prendra place. Mais en tant normal ce garçon est gentil, mais depuis qu’il est devenu un dévastateur, sa double personnalité vient lui prêter à confusion. Il est tellement instable qu’à un moment qui n’en sera pas approprié, tout ira bien, ou tout ira mal. Imaginez le en train de faire tomber un morceau de pain, il peut devenir totalement fou et énervé pendant un petit moment sans vraiment qu’il en ai le contrôle. Un dernier point faible pour la route ? Les femmes, ces déesses aux corps de rêve sont souvent en train de lui faire tourner la tête. C’est un homme, il ne faut pas l’oublier.

APPARENCE ▬ « Chui bo ! » Matez moi ça, un mètre soixante-treize, soixante-deux kilos, une chevelure courte et rebelle d’un brun élégant et des yeux marrons digne d’un grand homme. Oui, c’est William Calagan. Une masse musculaire qui n’en ferait pas tomber un catcheur, mais une force pourtant colossale. Et c’est ça qu’elles aiment les filles. Car il faut l’avouer, il a quand même une gueule d’ange. Sa silhouette est fine, on peut le comparer physiquement à la plupart des jeunes hommes d’aujourd’hui. Ce n’est pas ce genre de gringalet de la jeunesse d’aujourd’hui sec comme un poireau et vêtu de façon inhabituelle, caleçon plus qu’en évidence. En parlant de caleçon, le physique est quelque chose de très important (on ne nous la fait pas) et niveau vestimentaire, il joue dans la diversité. Un jean avec un tee-shirt, rajoutez à ça une casquette et une veste. Ou encore un jogging. Sans oublier l’inconditionnel costume de soirée, il prend ce qu’il y a à prendre, surtout aujourd’hui dans ce monde où la mode n’est plus vraiment ce qui importe. Avec un signe distinctif, il en faut bien un. Un tatouage au niveau de ses côtes du côté gauche. Une sorte de symbole ne représentant à première vu pas grand-chose, mais pour lui, c’est bien plus que ce qu’il en laisse paraître. Une sorte d’héritage, rappelant ses origines, d’où il vient.

LES SIGNES INFIMES▬ « Les Calagan ça commence à bien faire ! Vous allez arrêter de me manger cinq steaks par jour ! Chacun ! » Quand on grandit avec des habitudes, il est envisageable de se demander si c’est normal, ou justement, anormal. Le plus dur, c’était à l’école. Les moqueries perpétuelles, cette sensation de faim et de manque. C’est ce qui lui provoquait aussi quelques poussées de colère difficilement contrôlable. On peut dire que les frères Calagan ont été assez difficiles à contrôler les années scolaires où ils étaient dans le même établissement. Pour William, c’était comme une habitude, toutes ces choses qui n’étaient pas communes. Mais il lui est déjà arrivé de se demander pourquoi certaines choses ne se déroulaient pas vraiment de la façon la plus habituelle. Comme cette fois, lors d’un match de base-ball où au moment de frapper dans la balle, elle a explosée contre la batte tellement le coup a été puissant. Ce n’était pas un coup de chance ou quelque chose pour se la péter, ou encore une farce des joueurs, mais bien un excès de force incroyable. Mais ce ne fut pas la seule fois que des sortes d’excès de puissance se sont manifestés. Comme cette fois où il était en voiture et qu’en perdant l’usage de ses freins, il perça la carrosserie avec ses pieds et frotta ses pieds au goudron pour s’arrêter. Phénomène bien étrange qui s’est produit après sa crise. Depuis, ses muscles se sont légèrement modifiés, ses capacités physiques avec. Et il est devenu encore plus vorace, plus fort, et plus déterminé que jamais. Entre deux ou trois crises de colères, William est devenu quelqu’un de totalement différent. Et prêt à faire bouger les choses, car c’est comme ça qu’à évolué William.

William Sleeman de son vrai nom. Est né à Austin au Texas. Quand on né, on ne décide pas de sa famille et de sa destinée. Car en parlant de destin, celui de ce petit garçon allait être bien spécial. Il arrive dans une vie de ne jamais connaître ses parents, d’avoir la perte d’un parent proche dès le début. Mais concernant ce jeune garçon, on peut dire malheureusement, il a connu ses parents pour les perdre plus tard. Lors des sept premières années de sa vie, William a donc vécu avec ses vrais parents. Il les aimait bien, enfin, de ce qu’il s’en souvient aujourd’hui. Et quand on est enfant, avec un âge où le questionnement est de mise, où tout ce qu’il se passe dans la vie d’un enfant n’est que questions, besoin d’affections et de soutien. Mais on ne choisit pas les différents évènements de vie. Et donc, à l’âge de sept ans, alors que pour des raisons inconnues à William, son père eut des problèmes psychologiques, ayant besoin d’un internement de force. Les Sleeman n’ayant pas les moyens, la mère a prit une solution radicale. Il fallait se débarrasser de la garde de son fils si elle voulait pouvoir gérer les soins de son mari, qui disons le, devenait complètement fou. A partir de ce moment, le jeune William passa quelques temps dans un orphelinat, où les temps étaient durs. Il n’était plus attentif à l’école, n’écoutait rien, et il n’était plus motivé au quotidien. Tout devenait souffrance et ennui. Surtout que sa mère n’a plus jamais rendu visite à son fils à partir du moment où elle l’a « abandonné » dans cet orphelinat. Depuis ce jour, où William n’a plus eu de nouvelles de ses parents génétiques, il s’est mis à leur en vouloir, se demandant pourquoi lui avoir affligé ceci alors qu’il y a toujours une solution. Ce n’est que bien plus tard que Will regretta ces pensées, de ne plus avoir affaire à ses parents. Car avec les conditions qui sont d’actualité aujourd’hui, non seulement il regrette de n’avoir jamais prit l’initiative de revoir ses parents, mais il ignore ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, tout comme ses parents adoptifs, les Calagan. Adopté, ce moment de son existence était comme une sorte de résurrection. C’était comme si sa vie venait de commencer à l’âge de sept ans uniquement. Nouvelle famille, nouvelle maison, nouvelle ville. Et nouveau frère. Et ça, ce fut un grand début. Mais les années ont passées. Et on peut dire que William a eu la vie qu’il n’aurait sûrement pas eu en tant que Sleeman. De l’amour, une famille complète, un demi-frère différent, mais pourtant bien semblable. Aujourd’hui, William considère pleinement les Calagan comme sa vraie famille, même si au fond de lui, il n’a jamais renié ses origines. Et il préfère même ne pas en parler, préférant garder le peu de souvenirs qu’il a pu conserver de son ancienne vie comme ce qui lui aura permis de grandir. Sa nouvelle vie s’est résume à du soutien, des conneries avec son frère, une passion découverte ainsi qu’un talent prononcé pour le dessin. Mais ça, c’était jusqu’à ces derniers mois, avant que tout se termine sur une touche dramatique, avec des morts, des disparitions, des remises en questions, et des révélations.

Si on entre plus en détail dans la vie « Calagan » de William, il y a la découverte et le développement de son intelligence. Ce qui causa quelques soucis avec son demi-frère. « T’es jaloux de mon talent Calagan ? » voilà le genre de phrase que Will aimait balancer à Aidrian quand ils avaient tous les deux quatorze ou quinze ans. Quand une rivalité d’adolescent prenait place. Mais il fallut encore un peu de temps pour que les conflits laissent place à une amitié fusionnelle, les deux hommes se complétant avec leurs capacités semblables, et leurs caractères proches. Malgré un physique qui n’était pas vraiment ressemblant, on pouvait largement se dire si on ne connaissait pas l’histoire de cette famille qu’ils étaient bel et bien des frères. C’est d’ailleurs le mot que maintenant William utilise pour définir Aidrian. Complices, frères, partenaires, ils forment la belle paire. C’était sans compter sur l’existence de Bella, la meilleure amie de son grand-frère. Bien que William n’ait jamais eu de contact récurent mis à part l’hystérique et sa copine, il était satisfait. Mais espérait bien avoir la chance de rencontrer quelqu’un pour avoir la même attache affective que ces deux là pour ne plus les coller à longueur de journée. Car cela devenait vraiment fatiguant parfois, ce genre de petit couple parfait, toujours en train de se coller, c’était pire que de voir une série B à la télé. Mais aujourd’hui, il préférerait largement la série cul-cul que tout le monde regard sous des applaudissements irritants que le dernier film d’horreur aux effets spéciaux surprenant qu’il vit au quotidien.